Films et séries criminels

L'histoire vraie derrière… le film "Un 22 juillet"

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Anders Breivik le 18 janvier 2022 - Ole Berg-Rusten / NTB / AFP
Disponible sur la plateforme Netflix, le film "Un 22 juillet" revient sur la terrible attaque terroriste qui a eu lieu en 2011, en Norvège.
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Le film "Un 22 juillet", réalisé par le britannique Paul Greengrass et sorti en 2018, revient sur l'attentat terroriste survenu en 2011 à Oslo et Utoya, en Norvège. Adapté du livre En av oss (L'un d'entre nous) de la journaliste norvégienne Asne Seierstad, il met en images les attaques commises par un homme qui a monté ce plan macabre seul.

Dans ce film, le réalisateur a décidé de mettre en lumière les victimes, notamment leur processus de reconstruction après avoir survécu à l'attentat. Au cours de ces attaques, 77 personnes sont mortes et 151 ont été blessées. Il est également question de la convalescence des victimes qui ont connu des répercussions irréversibles à la suite de ce drame.

Une haine contre ceux qui ne lui ressemblent pas

Le réalisateur a voulu faire un zoom sur le tueur qui a imaginé ces attentats. La veille, Anders Breivik avait commencé à préparer des bombes dans une vieille ferme isolée dans le but de les faire exploser sur des civils. Une décision lourde de conséquences qui a intéressé Paul Greengrass.

Nationaliste, islamophobe, antiféministe,... Cet homme avait développé une haine contre toutes les personnes qui ne représentaient pas les valeurs traditionnelles qu'il défendait. C'est comme ça qu'est née son envie de les éliminer.

Il s'en est notamment pris à un rassemblement de jeunes appartenant au Parti travailliste dont la plupart des victimes étaient des adolescents. Arrêté en fin de journée, il n'a jamais nié son implication dans ces attentats. Pour autant, il a plaidé non-coupable lors de son procès qui s'est tenu en avril 2012, estimant que son combat était juste.

Expertisé par des psychiatres, l'homme qui n'a montré aucun remords face aux actes qu'il a commis a été diagnostiqué schizophrène. Ils ont estimé qu'il souffrait de pulsions meurtrières et de bouffées délirantes. Une analyse contestée par d'autres experts le rendant pénalement responsable de ses actes. À l’issue de son procès, Anders Breivik a été condamné à la peine de prison maximale en Norvège qui est de 21 ans prolongeables.

Alix Mancel

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