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Dossier

Dino Scala

Surnommé le “violeur de la Sambre” ou encore le “violeur des petits matins d’hiver”, Dino Scala est un violeur et agresseur sexuel en série qui a opéré dans la vallée de la Sambre dans le nord, entre 1988 et 2018. Il utilisait chaque fois le même mode opératoire: il repérait ses proies très tôt, entre 5h et 8h du matin, dans des endroits calmes et isolés. Arrivant par derrière, il contraignait ses victimes à se plier à des actes sexuels à l’aide d’un couteau, d’une cordelette et d’un foulard. Faute de liens entre les différentes plaintes, déposées dans divers commissariats de la vallée de la Sambre, les enquêteurs mettront 30 ans à remonter jusqu’à Dino Scala. Le père de famille, qui n’avait jusque-là jamais fait de vague, sera identifié grâce à des images de vidéosurveillance. En 2022, il est jugé pour 56 viols, tentatives de viols et agressions sexuelles et est condamné à 20 ans de réclusion criminelle. Dino Scala a fait appel de cette peine et devrait donc être rejugé au printemps 2024.

Alice Géraud, journaliste indépendante, publie "Sambre: Radioscopie d'un fait divers", une enquête qui sera adaptée en série par France Télévisions.

Le portrait-robot circule désormais.

Violeur de la Sambre: pourquoi les enquêteurs n'ont-ils pas publié le portrait-robot en leur possession?

Dino Scala, qui est déjà passé aux aveux, est soupçonné d'être "le violeur de la Sambre", ayant sévi dans le nord de la France et en Belgique. Les enquêteurs étaient en possession de plusieurs portraits-robots du suspect dont l'un était assez ressemblant. Il n'a cependant pas été diffusé. Sur notre plateau, un ancien officier de gendarmerie et un journaliste ont expliqué ce vendredi soir l'origine de cette décision.