Ce mardi, un homme a avoué avoir tué son ex-compagne, Nadine Seon âgée de 33 ans. La jeune femme, qui était architecte et joueuse de rugby, était portée disparue depuis dimanche, à Mayotte. Ses proches avaient lancé un avis de recherche sur les réseaux sociaux, s'inquiétant de ne pas avoir de nouvelle d'elle.
"Si vous avez vu Nadine depuis hier (dimanche 25 juin, 16h), merci de me contacter en urgence", a écrit l'une de ses amies sur Facebook.
Après deux jours de recherches, son ex-conjoint a été interpellé et a avoué être responsable de sa disparition. Selon nos confrères de La 1ère, il a expliqué l'avoir étranglé puis avoir emballé son corps dans un sac-poubelle avant de le jeter dans une benne à ordures. Déjà condamné pour des faits de violences sur son ex-compagne, l'homme a été l'objet d'une perquisition ce lundi à son domicile.
Il dit "avoir commis un truc horrible"
Malgré les aveux et les indications donnés par le suspect, les forces de l'ordre cherchent encore à retrouver le corps de la jeune femme.
Pour cela, ils se concentrent sur des témoignages afin de retracer les dernières heures de vie de la trentenaire. Selon nos confrères, la dernière fois qu'elle a été vue, c'était dimanche dernier, vers 21h, sortir d'un snack appelé "Le camion blanc", en compagnie du suspect.
D'après les colocataires de la jeune femme, l'homme serait venu déposer le scooter accidenté de Nadine à leur domicile, le lendemain des faits, en tenant un discours confus. Nos confrères rapportent qu'il aurait confié à sa famille "avoir commis un truc horrible". L'enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur le meurtre de Nadine Seon.
3919: le numéro de téléphone pour les femmes victimes de violence.
Le "3919", " Violences Femmes Info", est le numéro national de référence pour les femmes victimes de violences (conjugales, sexuelles, psychologiques, mariages forcés, mutilations sexuelles, harcèlement...). C'est gratuit et anonyme. Il propose une écoute, informe et oriente vers des dispositifs d'accompagnement et de prise en charge. Ce numéro est géré par la Fédération nationale solidarité femmes (FNSF).