C'est une technique bien particulière qu'a utilisée Nichole Maks, une jeune femme de 35 ans, pour tenter d'échapper à la justice. Accusée de l'assassinat de son colocataire, elle s'est aspergée de soda pour tenter d'effacer les preuves médico-légales présentes sur son corps, comme le rapporte Fox News.
En plus des accusations d'homicide volontaire prémédité, elle fait désormais l'objet de poursuites pour falsification de preuves et résistance lors de son arrestation, comme vient de l'annoncer la police de Daytona Beach.
Une scène macabre
Les faits pour lesquels elle est actuellement en détention remontent au 1er juillet dernier lorsque son colocataire, Michael Cerasoli, 79 ans, est retrouvé mort à son domicile.
Ce jour-là, vers 1h45 du matin, les pompiers interviennent à son domicile pour un départ de feu. En arrivant sur place, ils remarquent qu'il s'agit d'un incendie criminel puisque des vêtements ont été brûlés volontairement.
Après avoir rapidement éteint les flammes, les soldats du feu découvrent le corps du septuagénaire allongé sur le sol, face contre terre, avec des traces de sang sur la tête et des plaies ressemblant à des coups de couteau au niveau du torse. La pièce dans laquelle il se trouvait était maculée de sang. Un couteau ensanglanté a également été retrouvé à côté du corps.
Différentes versions
Rapidement, le propriétaire des lieux est contacté par la police. Ce dernier explique qu'il louait son appartement à deux personnes: Nichole Maks et Michael Cerasoli. Les enquêteurs se lancent donc à la recherche de la jeune femme pour espérer comprendre ce qui est arrivé à son colocataire.
Deux heures plus tard, les policiers finissent par retrouver la trentenaire devant un restaurant de la ville voisine. Elle est pieds nus, en chemise déchirée et avec des traces de sang sur la jambe. Les agents remarquent qu'elle "laisse tomber un couteau et un marteau" à leurs pieds, comme le rapporte la police.
Interrogée par les policiers, elle se montre très perturbée et change plusieurs fois de versions. Elle explique d'abord qu'elle vit dans la maison d'à côté, puis raconte qu'elle est sans domicile fixe depuis quatre ans.
Confrontée à la photo de la victime, elle dit d'abord qu'elle ne le connaît pas, ensuite qu'elle le connaît de vue, avant de finalement avouer qu'elle vivait avec lui. Face à son attitude, les policiers décident de l'arrêter et de la placer en garde à vue dans le but de l'interroger.
Un soda pour éliminer les traces
Dès le début de son interrogatoire, Nichole Maks a nié les faits en expliquant qu'elle n'avait pas tué son colocataire et qu'elle n'y était pour rien. Mise face à ses contradictions et questionnée sur les armes qu'elle détenait, ainsi que sur les traces de sang qu'elle présentait, elle a commencé à s'agiter, selon le rapport de la police.
Quelques minutes plus tard, les agents sont revenus vers elle avec un mandat pour relever les traces ADN du sang présent sur son corps. C'est là qu'elle a demandé à ce qu'on lui apporte une canette de soda.
Elle a ensuite commencé à s'agiter avec la canette avant que des agents ne tentent de lui retirer des mains. "Elle a commencé à résister et à verser la canette de soda sur tout son corps et ses cheveux en s'éloignant des agents pour tenter d'éliminer les preuves sur son corps", relate le rapport de police consulté par nos confrères de Fox News.
L'analyse ADN a pu être réalisée et a prouvé que le sang retrouvé sur le couteau près du corps de la victime correspondait aux traces de sang retrouvées sur le corps de la jeune femme et sur l'arme qu'elle portait. Placée en détention, elle devra comparaître pour assassinat le 5 septembre prochain.