Les pauvres bêtes n'ont pas toutes pu être sauvées. Ce dimanche, la police du comté de Colbert, dans l'Alabama (États-Unis), a arrêté une femme âgée de 63 ans dans sa maison. Elle est poursuivie pour "cruauté envers les animaux" alors que les autorités ont retrouvé chez elle près de 30 chevaux morts et une quarantaine de chiens dans un état déplorable, comme le rapporte la chaîne locale WAFF48.
Le refuge pour animaux local Colbert Animal est venu en aide aux agents de police pour récupérer les animaux encore en vie. Au total, 20 chevaux et 40 chiens ont pu être sauvés. Une épreuve pour ces bénévoles, qui ont secouru les animaux amaigris vivant dans de très mauvaises conditions.
"Dire que les deux derniers jours ont été difficiles est un euphémisme! (...) C'est un travail difficile, c'est dévastateur et déchirant MAIS c'est gratifiant de pouvoir s'endormir le soir en sachant que VOUS avez fait partie de la solution pour ces bébés", a indiqué le directeur du refuge sur Facebook.
Des os retrouvés à l'arrière du terrain
Des agents spécialisés en protection animale étaient également présents lors de ce sauvetage pour relever les traces et indices de maltraitances sur place. C'est à l'arrière de la propriété que des chevaux morts ont été retrouvés.
"Il y avait une zone qui était essentiellement constituée d'os à l'arrière. Il ne restait vraiment pas grand-chose pour pouvoir déterminer la cause du décès", a indiqué le directeur du refuge.
Les chiens survivants ont été confiés à différents refuges à Nashville et dans le Kentucky. "Ils y resteront en attendant la décision du tribunal concernant ces animaux", a précisé le directeur.
Déjà connue de la justice
Une enquête a été ouverte et a permis de vérifier que la propriétaire des animaux était déjà bien connue de la justice. En 2014, elle avait déjà plaidé coupable de cruauté envers des animaux.
Désormais, elle est poursuivie de 15 chefs d'accusations et d'autres devraient tomber dans les prochains jours.
Pour le directeur du service animalier, une punition sévère s'impose. "C'est mon opinion personnelle, pas celle du directeur du refuge animalier, mais mon opinion personnelle est que cette femme doit aller en prison". Elle encourt jusqu'à sept ans d'emprisonnement.