Silvestar Toshev, un homme de 27 ans, vient d'être condamné à 18 ans de prison par le tribunal de Kingston (Angleterre). Il a été reconnu coupable de viol, ce mercredi 18 octobre, comme le rapporte le communiqué de la police anglaise.
Il avait déjà été condamné par le même tribunal, le mardi 8 août dernier, pour un autre fait de viol. Placé en liberté sous caution après cette première condamnation, il passera désormais 23 ans derrière les barreaux.
Un "dangereux prédateur"
L'homme a violé deux adolescentes de 16 et 17 ans dans le sud-est de Londres. Le 19 janvier 2023, la victime de 16 ans a expliqué qu'elle avait été accostée par son agresseur dans le bus à Morden. Il l'a ensuite entraînée dans une zone reculée pour la violer. Il l'a également forcée à prendre des selfies avec lui juste après son agression, selon les informations relayées par le journal anglais Metro.
C'est grâce à la vidéosurveillance que les enquêteurs anglais ont pu identifier Silvestar Toshev.
Ils ont ensuite fait le rapprochement avec l'homme déjà impliqué dans le viol d'une jeune fille de 17 ans qui a eu lieu le 21 septembre 2021 près d'un arrêt de bus à Surbiton. L'homme l'avait également entraînée dans une zone reculée avant de l'agresser.
Les empreintes ADN retrouvées sur les victimes ont permis de prouver qu'il s'agissait bien du même agresseur.
"Cet homme est un dangereux prédateur qui s'en prenait aux adolescentes en public. Je suis heureux que notre enquête lui ait valu une peine de prison importante", a indiqué le sergent-détective chargé de cette affaire.
"Personne ne venait me sauver"
La jeune victime de 16 ans a témoigné au cours de l'audience et a confié l'impact que cette agression avait eu dans sa vie: "La plupart des nuits, je fais des cauchemars et je me réveille en tremblant et en criant", a-t-elle déclaré.
Elle a également exprimé sa colère face aux témoins de son agression qui ne sont pas intervenus. "Beaucoup de gens ont vu cet homme me prendre et m'emmener de l'autre côté de la route. Je le savais parce qu'ils devaient s'arrêter pour le laisser passer", a-t-elle confié.
"Cela m'a fait me sentir invisible et seule. Personne ne venait me sauver".
De son côté, la première victime a indiqué dans une lettre lue au tribunal qu'elle avait "perdu toute estime de soi", qu'elle s'automutilait, et qu'elle avait des pensées noires depuis son agression.