En cherchant un homme disparu, ils tombent sur un squelette dans une maison abandonnée à Gien

Gendarmerie (illustration) - AFP
Ils ne s'attendaient pas à cette découverte. A la recherche d'un homme disparu depuis plusieurs semaines, les gendarmes de Gien (Loiret) ont retrouvé un squelette humain, partiel, dans une maison abandonnée, comme le rapporte le parquet de Montargis auprès de RMC Crime ce jeudi, confirmant une information du quotidien local La République du Centre.
Leurs recherches se faisaient dans le cadre d'une enquête autour de la disparition d'une personne sans domicile fixe. La police municipale de Gien s'était inquiétée de ne plus voir cette personne qu'il croisait régulièrement et a prévenue la brigade de gendarmerie, comme l'indique Jean-Cédric Gaux, procureur de la République de Montargis à RMC Crime.
C'est vers 16 heures que les gendarmes ont décidé de pénétrer dans la maison inhabitée située dans le lieu-dit La Petite Ânesse. Là, ils sont tombés sur les ossements, comme le précise le procureur de la République, Jean-Cédric Gaux.
"De très nombreuses vestes enfilées les unes sur les autres ont été retrouvées sur le corps, faisant penser à un sans domicile fixe qui aurait besoin d'être réchauffé".
Si ces détails peuvent faire penser qu'ils ont retrouvé les restes de la personne qu'ils recherchaient, pour l'heure rien n'a encore permis de le confirmer.
Une identification compliquée
Pour tenter d'identifier le squelette retrouvé, un anthropologue a été appelé pour dater les ossements et pour vérifier s'il y a eu l'intervention d'un tiers, selon nos informations. Une expertise biologique doit également avoir lieu pour vérifier si une trace ADN pourrait être relevée et si elle coïncide avec la base de données de la police, comme nous précise le procureur de la République. Celle-ci devrait durer deux semaines avant d'en révéler les résultats.
Afin d'obtenir des informations supplémentaires, en attendant les résultats des analyses, une habitante du lieu-dit s'est confiée au quotidien local. Elle a indiqué qu'une personne sans domicile fixe squattait les lieux depuis une quinzaine d'années. Elle précise qu'il s'agit d'un "monsieur discret" âgé d'environ 60-70 ans. "Je le voyais remonter la route à pied. Parfois, il était assis sur le trottoir et il attendait", confie-t-elle.
L'enquête se poursuit et rien n'a encore permis de confirmer qu'il s'agissait de la même personne que celle recherchée par les gendarmes.