Gironde: un homme tué après une altercation avec son voisin

Après une dispute avec son voisin, un homme a reçu un coup de couteau, ce samedi 23 juillet, à Ambarès, en Gironde. Les secours n'ont rien pu faire pour le sauver.

Ce samedi 23 juillet, vers 23 h 30, un homme de 35 ans est mort, à Ambarès, en Gironde. Même avec l'arrivée des secours, ils n'ont rien pu faire pour le sauver, il a été touché au flanc droit par un coup de couteau.

A la suite d'une altercation entre la victime et son voisin, le drame est survenu dans le jardin partagé d'une habitation. L'auteur présumé du coup de couteau, est lui aussi locataire dans le bâtiment où vivait le trentenaire. Interpellé, puis placé en garde à vue, une enquête a été ouverte pour homicide volontaire, selon Sud Ouest.

Toute la nuit, les enquêteurs ont effectué des prélèvements de police technique et scientifique, et recueilli quelques témoignages. Au fond du jardin, un voisin a assisté à cet accrochage qui a coûté la vie à son ami. "Il est venu me voir hier pour boire une bière. Et puis l’autre est arrivé et a tout gâché, tout bousillé. Il s’est embrouillé avec tout le monde ici. J’ai voulu être sympa, j’ai offert une chaise et une bière. Mais le ton est monté entre les deux", rapporte cet homme au quotidien régional.

L'altercation vire au drame

Rapidement, ils en seraient venus aux mains. L'autre voisin s'est alors interposé entre eux afin de les séparer. Pourtant, cela n'a pas suffi à éviter le drame: "Puis l’autre est parti. Mais ça s’est braillé encore et bim, ils ont recommencé. Je pensais que ça allait se finir avec une gauche ou une droite, mais j’ai entendu un grand cri."

Le voisin a aperçu son ami "planté au foie". Après avoir pris conscience de son acte, l'auteur du coup de couteau s'est effondré en pleurs. L'ami de la victime a alors appelé les secours, mais c'était déjà trop tard.

Le parquet de Bordeaux indique que le suspect a été déféré. La garde à vue a été prolongée. L’ouverture d’une information judiciaire pour homicide volontaire devrait être ordonnée, mais aussi un placement en détention provisoire demandé.

Marine Lemesle