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Affaires françaises

Il paie 2000 euros pour se faire tirer dessus et accuser sa femme

L'entrée de la cour d'appel de Nîmes (image d'illustration)

L'entrée de la cour d'appel de Nîmes (image d'illustration) - Capture d'écran Google Maps

Un homme accusé d'avoir orchestré son agression pour accuser sa femme vient de demander, ce mercredi, sa remise en liberté sous contrôle judiciaire, à Nîmes.

Son plan a échoué. Le 6 novembre dernier, le patron d'une supérette dans la région de Nîmes (Gard) a payé un homme pour qu'il lui tire dessus, comme le rapporte Objectif Gard. Son but était d'accuser sa femme, avec qui il était en instance de divorce, de tentative d'homicide.

Le jour des faits, il venait de garer sa voiture devant chez lui quand il a reçu deux balles. Une dans l'épaule droite et au mollet gauche. Rapidement, il raconte à la police que c'est sa femme qui est à l'origine de cette agression et qu'il l'a même entendu parler au tireur au moment des tirs.

C'est une analyse balistique qui va venir contredire sa version des faits puisqu'un expert affirme que les tirs ont été portés à bout portant et que le tireur n'était donc pas caché plus loin. Mis face à ses contradictions, il a continué de nié les faits.

Un contrat à 2000 euros

En juin dernier, l'homme a été placé en garde à vue, puis en détention provisoire pour "dénonciation mensongère à l'autorité judiciaire". L'enquête a permis de révéler qu'il avait payé le tireur 2000 euros pour exécuter son contrat.

Ce mercredi, il a demandé devant la cour d'appel de Nîmes d'être remis en liberté sous contrôle judiciaire. Pour l'heure, la décision n'est pas encore tombée.

Alix Mancel