Un adolescent de 16 ans retrouvé nu et ensanglanté dans le coffre d'une voiture dans le Loiret

Illustration. - LOIC VENANCE / AFP
Une dette de stupéfiants pourrait être à l'origine des faits. Dans la nuit de jeudi à vendredi, des policiers du Loiret ont découvert un adolescent enfermé dans le coffre d'une voiture, nu et ensanglanté, à Amilly, rapporte le procureur de Montargis auprès de RMC Crime. Deux suspects, qui se trouvaient à proximité du véhicule, ont pu être interpellés immédiatement puis mis en examen.
Cette nuit-là, vers 1 heure, alors qu'ils patrouillent à Amilly, tout près de Montargis, des policiers remarquent deux véhicules suspects, sans occupant à bord, mais avec les vitres grandes ouvertes.
En s'approchant, ils entendent des bruits provenant à la fois de l'une des deux voitures, et d'un sous-bois situé à proximité. Se séparant en deux groupes, les policiers découvrent dans le coffre "un mineur de 16 ans, complètement nu et en sang", précise le procureur. Dans les fourrés non loin, ils mettent la main sur deux autres adolescents, âgés de 17 et 18 ans.
Une dette de stupéfiants de 4000 euros
D'après le jeune homme retrouvé dans le coffre, un groupe d'individus s'en serait pris à lui ce soir-là "pour une dette de stupéfiants de 4000 euros". Mis à nu et frappé par ses agresseurs à l'aide de la crosse d'un fusil - qui n'a cependant pas été utilisé pour lui tirer dessus -, le jeune homme a pu recevoir des soins rapidement et a écopé d'une interruption temporaire de travail de 10 jours, indique encore le parquet.
"Les deux intéressés ont été déférés au tribunal de Montargis le 25 février [samedi] pour être présentés à un juge d'instruction dans le cadre de l'ouverture d'une information judiciaire", poursuit Jean-Cédric Gaux, procureur de Montargis.
Mis en examen des chefs de "violences aggravées", "extorsion avec une ITT supérieure à 8 jours" et "séquestration", ils ont été placés en détention provisoire. Selon nos informations, d'autres personnes pourraient être impliquées dans cette violente agression mais n'ont pour l'heure pas pu être interpellées.