Un homme condamné pour "atteintes sexuelles" sur la fille de 14 ans de son collègue, la victime enceinte

Cour d'appel de Rennes (image d'illustration) - Google Streetview
Ce mardi, un homme originaire de Pornic (Pays de la Loire) a été condamné à un an de prison avec sursis et une obligation de soin pour "atteintes sexuelles", après avoir eu des relations sexuelles et mis enceinte une jeune fille de 14 ans, comme le rapporte Actu.fr. Il s'agissait de la fille d'un de ses collègues élagueur.
Au cours de l'audience, l'homme a expliqué avoir fait sa connaissance lors d'un déménagement. Pour garder le lien avec l'adolescente, il lui a offert un téléphone portable pour continuer d'échanger par message, selon France 3 Bretagne.
La jeune fille, qui était sur le point de passer son brevet des collègues, avait alors fugué plusieurs fois de son domicile pour le rejoindre. Jusqu'au moment où, un soir de septembre 2016, l'homme lui a proposé de boire un verre, avant de lui demander de coucher avec lui. Ce qu'elle a fini par accepter, selon ses dires.
Déjà condamné pour des faits similaires
L'homme a affirmé que leur relation sexuelle était consentie. Mais, ce qu'il n'a pas accepté, c'était de mettre un préservatif. L'homme avait dit à l'adolescente que ce ne serait "pas très agréable", que c'était "moins bien" et lui a assuré prendre une contraception masculine, comme le rapportent nos confrères. Et il ne s'est pas arrêté là puisqu'il a eu un autre rapport sexuel avec la jeune fille, quelques semaines plus tard. Et cette fois-ci, il a décidé de le filmer.
Pour se défendre, il a affirmé ne pas avoir eu connaissance de l'âge de l'adolescente au moment des faits.
"Ce n'est peut-être pas très moral de mettre enceinte une adolescente de 14 ans, mais il faut se placer sur le terrain du droit", a déclaré Me Benoît Poquet, son avocat.
L'homme n'en était pas à son coup d'essai puisqu'il a déjà été condamné à six mois de prison avec sursis probatoire pendant 18 mois pour avoir eu des rapports sexuels avec une autre camarade de classe de la jeune fille. D'abord relaxé en première instance le 31 janvier 2023, la cour d'appel de Rennes a finalement décidé de le condamner.