Australie: obsédé par une ancienne collègue, il entre chez elle par effraction et la poignarde dans son lit

Justice (image d'illustration) - LOIC VENANCE © 2019 AFP
Il vient de reconnaître les faits. Jeudi dernier, un homme de 37 ans a admis avoir tué son ancienne collègue, Celeste Manno, une jeune femme de 23 ans. Alors qu'il comparaît depuis la semaine dernière devant le tribunal de Melbourne (Australie) pour le meurtre de la jeune femme, il avait d'abord plaidé non-coupable, évoquant des troubles psychiatriques, comme le rapporte The Daily Mail.
C'est finalement le regard insistant de la mère de la victime, assise face à lui pendant l'audience, qui l'a fait changé de version.
"Je voulais qu'il sente que je ne l'ai jamais quitté, pas une fraction de seconde, des yeux", a indiqué la mère de famille au Daily Telegraph.
"En le regardant, tout ce que je pensais c'était 'Comment as-tu pu littéralement, sauvagement, brutalement tuer quelqu'un qui t'a si gentiment demandé de la laisser tranquille?'".
Une obsession meurtrière
Les faits pour lesquels le trentenaire comparaît remontent au mois de novembre 2020. À cette époque, l'homme était au chômage et avait été licencié de son emploi dans un centre d'appels à Melbourne. Le jour où il avait perdu son emploi, la victime, qui travaillait avec lui, s'était montrée compatissante et à l'écoute, ce qui avait fait naître des idées dans l'esprit de l'accusé.
Persuadé que Celeste était amoureuse de lui, il avait développé une véritable obsession. L'homme lui avait alors envoyé plus de 150 messages et créé différents comptes sur le réseau social Instagram, pendant plus d'un an, pour lui exprimer son amour. Mais la jeune femme n'a pas répondu favorablement à ses avances et c'est là que les choses ont commencé à dégénérer.
Les messages d'amour se sont transformés en menaces jusqu'au jour où celles-ci ont été mises à exécution. L'homme a trouvé son adresse et a réussi à s'introduire à son domicile, en cassant sa fenêtre, pendant qu'elle dormait. Il l'a alors poignardé à mort dans son lit.
Une nouvelle audience devra se tenir le 19 avril prochain pour définir la peine qu'il obtiendra pour ce meurtre.