Belgique: après un appel anonyme, une femme découverte tuée à coups de couteau et son mari pendu
La maison où ont été retrouvés les corps du couple à Trois-Ponts, en Belgique (image d'illustration) - Google Street View
C'est une énigme pour les enquêteurs. Ce mardi 17 octobre, dans l'après-midi, la police belge a reçu un appel anonyme les prévenant qu'un drame s'était joué dans une maison de la petite commune de Trois-Ponts. En arrivant sur place, les agents ont découvert les corps sans vie de deux quinquagénaires, comme le rapporte L'Avenir.
Ce qui a étonné les enquêteurs, c'est que la maison était fermée de l'intérieur quand ils sont arrivés sur les lieux. D'après la juge d'instruction du parquet de Verviers, aucune trace d'effraction, de fouilles, de vol ou de lutte n'a été relevée par les forces de l'ordre.
Trois hypothèses
D'après les premières constations, la femme a été tuée de plusieurs coups de couteau et son mari a été retrouvé pendu. Une enquête pour double homicide a immédiatement été ouverte, comme le confirment nos confrères.
Un médecin légiste a été mandaté, ainsi que la police scientifique, pour tenter de comprendre ce qu'il s'est passé dans cette maison. Trois hypothèses sont notamment étudiées: soit il s'agit d'un double homicide, soit d'un meurtre suivi d'un suicide, ou encore d'un double suicide.
L'appel reçu par la police va également être étudié pour espérer identifier l'interlocuteur. Selon nos confrères, il s'agissait d'un homme, qui ne parlait pas bien le français et qui a raccroché très vite. Ils veulent savoir si l'appel pourrait avoir été passé par le mari.
"Nous sommes 24 heures après les faits, et nous préservons donc les trois hypothèses le temps d'avoir les résultats de la médecine légale et de la téléphonie", indique le procureur de division.
Les résultats sont attendus pour la semaine prochaine.
Un couple discret
En attendant le compte-rendu du médecin légiste, les enquêteurs se sont penchés sur la vie du couple. Pour en savoir davantage, des agents ont interrogé des personnes présentes au café du village, comme le rapportent nos confrères. La plupart ne les connaissaient pas et savent seulement qu'ils sont originaires de Serbie, d'Albanie ou de Tchétchénie.
"Ce sont des gens d'origine étrangère mais qui sont établis à Trois-Ponts depuis plus d'une dizaine d'années", a expliqué le bourgmestre de la commune, Francis Bairin.
Il précise que ce couple discret et sans histoire avait plusieurs enfants, dont le dernier, âgé de 23 ans, vit lui aussi dans la petite commune belge.
