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Crimes internationaux

En Thaïlande, la femme d'un policier accusée d'avoir tué neuf personnes avec du cyanure

Bangkok, en Thaïlande, où a été arrêtée la suspecte (image d'illustration)

Bangkok, en Thaïlande, où a été arrêtée la suspecte (image d'illustration) - Vyacheslav Argenberg/ Wikimédia

Ce mardi, la femme d'un officier de police thaïlandaise a été arrêtée à Bangkok. Elle est accusée d'avoir empoisonné neuf personnes en leur faisant boire du cyanure.

La police thaïlandaise a arrêté une femme d'une trentaine d'années soupçonnée d'avoir tué neuf personnes en les empoisonnant avec du cyanure, comme l'ont annoncé des responsables de la police, ce mercredi.

Cette dernière, qui n'est autre que la femme d'un officier de police, a été interpellée à Bangkok, ce mardi, pour ces meurtres qui ont eu lieu sur plusieurs années.

Selon le chef adjoint de la police royale, une dixième victime potentielle a survécu à cet empoisonnement. "La suspecte est allée dîner avec (une dixième femme), qui a vomi mais a survécu. Elle est également l'épouse d'un policier", a-t-il déclaré à l'AFP, précisant que selon les enquêteurs, le mobile de ces meurtres serait l'argent.

Du cyanure retrouvé sur l'accusée

La suspecte est mariée à un directeur adjoint d'une police locale. Ils ont indiqué qu'une bouteille de cyanure a été trouvée sur elle au moment de son arrestation.

Face à ces accusations portées contre elle, cette dernière nie les faits. "L'autopsie a révélé la présence de cyanure dans les corps", a déclaré le porte-parole de la police royale. "Cela signifie que les victimes ont absorbé le poison par la bouche".

La police a d'abord soupçonné cette femme d'avoir assassiné une amie dans la province de Ratchaburi, à l'ouest de Bangkok, il y a environ deux semaines.

Après l'avoir interrogée, les enquêteurs ont établi un lien avec d'autres cas d'empoisonnement au cyanure dans les provinces de Kanchanaburi et de Nakhon Pathom, près de Bangkok. Les médias locaux ont indiqué que cette amie s'était effondrée sur la rive de la rivière Mae Klong lors d'une cérémonie bouddhiste de lâcher de poissons.

Alix Mancel avec AFP