RMC Crime
Crimes internationaux

Etats-Unis: l'ADN permet de relier un homme au meurtre d'une fillette en 1980

42 ans plus tard, l'ADN a permis de relier un suspect au meurtre d'une fillette de 8 ans (Photo d'illustration)

42 ans plus tard, l'ADN a permis de relier un suspect au meurtre d'une fillette de 8 ans (Photo d'illustration) - AFP

Le 11 août dernier, la police d'Upper Arlington, dans l'Ohio, a annoncé que l'ADN a permis de relier un homme au meurtre d'une fillette de 8 ans commis en 1980.

Peut-être la fin d'un long cold case de près de 42 ans. Un suspect a été identifié dans la mort d'Asenath Dukat, 8 ans, a annoncé le 11 août la police d'Upper Arlington, dans l'Ohio.

Les progrès de la technologie ont permis d'identifier Brent Strutner comme suspect dans l'homicide de cette fillette. Mais l'homme s'est suicidé en juin 1984 à l'âge de 24 ans, souligne The Columbus Dispatch.

Le corps de la fillette retrouvée dans un ruisseau

Le drame s'est produit le 3 juin 1980, alors qu'Asenath Dukat sortait de l'école primaire. La fillette n'était jamais arrivée chez elle. Un peu plus de quatre heures après sa disparition, la police avait retrouvé son corps dans un ruisseau. La victime avait été frappée à la tête avec une pierre.

La police a identifié plus d'une douzaine de suspects possibles, sans résultat concret. Finalement, c'est l'ADN qui a conduit la police au meurtrier présumé de la jeune fille de 8 ans. Au moment des faits, Brent Strutner vivait non loin d'Upper Arlington.

L'ADN relie un suspect au meurtre

Au cours de ces 42 années d'enquête, la police a interrogé près de 1000 témoins. En 2008, elle avait aussi trouvé un profil ADN qui correspondait à celui de Brent Strutner. Mais ces informations n'avaient pas été divulguées publiquement, les forces de l'ordre voulant détenir le maximum de réponses.

"Nous voulions nous assurer que toutes les pièces et parties étaient liées ensemble avant de publier quoi que ce soit", a justifié un officier de police. Strutner était un suspect bien avant que nous puissions l'identifier."

Lorsque la nouvelle est tombée le 11 août, Leslie Lyon, une des copines d'enfance de la victime, a pris la parole. Pour elle, le plus difficile, est de savoir que l'assassin de son amie est mort et qu'il n'y aura pas de justice pour Asenath.

Marine Lemesle