Mort de John Lennon: son assassin se voit refuser sa libération conditionnelle pour la douzième fois

Mark David Chapman, le meurtrier de John Lennon, s’est vu refuser une nouvelle fois sa demande de liberté conditionnelle.

C’est un nouveau refus pour Mark David Chapman. Condamné à la perpétuité, l’assassin du chanteur John Lennon espère un jour sortir de prison. Pour la douzième fois, il s’est vu refuser sa demande de libération conditionnelle. Selon les informations relayées par le média CNN, l’homme a comparu devant la commission des libérations conditionnelles le 31 août dernier. La première fois qu’il a fait cette demande, c’était en 2000, date à laquelle il pouvait espérer sortir. Depuis, ils réitèrent à chaque fois qu’il le peut, à peu près tous les deux ans.

Dans la nuit du 8 décembre 1980, John Lennon se fait abattre de quatre balles dans le dos alors qu’il rentrait avec sa femme, Yoko Ono, dans leur appartement de l’Upper West Side, à New York, après une session d’enregistrement. Dans l’après-midi, Mark David Chapman avait demandé au chanteur des Beatles de lui signer un autographe sur un de ses albums. L’homme a finalement plaidé coupable de meurtre lors de son procès en juin 1981. Il a été condamné à la prison à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 20 ans.

Lieu où est mort John Lennon © AFP

“Je l’ai assassiné parce qu’il était très célèbre”

Pour l’heure, le rapport d’audience de la dernière demande de liberté conditionnelle n'a pas été publié. Lors de sa précédente demande en 2020, Mark David Chapman avait qualifié son acte de “méprisable”. “Je l’ai assassiné, parce qu’il était très, très célèbre, c’est la seule raison. Je cherchais moi-même la gloire. C’est très égoïste”, avait-il expliqué.

Pour l’heure, il reste donc emprisonné au centre correctionnel de Green Haven, au nord de New York. Il pourra déposer sa treizième demande de liberté conditionnelle en 2024.

Alix Mancel