Un ancien policier condamné pour agressions sexuelles et viols sur des dizaines de femmes et d'enfants

Patrick Heron - Police de Philadelphie
Il encourait plus de 1.300 ans de prison. Patrick Heron, un policier à la retraite originaire de Philadelphie (États-Unis), a comparu ce vendredi 20 octobre devant le tribunal. Il était poursuivi pour plus de 200 chefs d'accusation pour des agressions sexuelles et des viols sur des enfants et des femmes, comme le rapporte Fox News.
Ce vendredi, il a plaidé coupable de "contact illégal avec un mineur", d'"abus sexuels sur mineurs", de "rapports sexuels déviants involontaires", d'"enlèvement d'un mineur", d'"attentat à la pudeur" et de "harcèlement criminel".
Selon les documents judiciaires, il est accusé d'avoir abusé et agressé des dizaines de femmes et de fillettes, de les avoir prises en photos et en vidéos sans leur consentement, et d'avoir tenté de faire taire les témoins des agressions en les intimidant par le biais de son statut de policier.
Une peine de 15 à 40 ans
Au cours de l'audience, une vidéo a été diffusée, montrant l'ancien policier dans sa voiture de patrouille avec une femme à l'arrière. Sur les images, la cour a vu l'agent inciter la jeune femme à consommer de la drogue avant de l'agresser sexuellement.
Le quinquagénaire était déjà derrière les barreaux au moment de son nouveau procès. En juin, il avait été condamné pour agression sexuelle sur mineur avant que la justice ne découvre les dizaines d'autres crimes sexuels qu'il avait commis entre 2005 et 2019.
Face au 218 accusations qui pesaient contre lui, l'homme encourait 1.300 ans de prison. Finalement, un accord a été trouvé et il a plaidé coupable pour certaines affaires pénales. Il a été condamné à 15 et 40 ans de réclusion criminelle. Pour la superviseure de l'Unité des enquêtes spéciales, cette décision évite aux victimes et aux témoins d'avoir à témoigner lors d'un procès qui pourrait les traumatiser davantage.
Selon ses déclarations relayées par Fox News, les survivantes ont d'ailleurs exprimé leur soulagement de savoir que leur agresseur avait été tenu responsable de ses actes et qu'il ne pourrait plus faire de nouvelles victimes.