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Crimes internationaux

Un corps retrouvé dans une valise en 1988 enfin identifié, la police espère résoudre le mystère qui l'entoure

Kim Chong Un, la victime

Kim Chong Un, la victime - Police de Géorgie

Grâce à des donateurs, un corps retrouvé en 1988 dans une valise, à l'intérieur d'une poubelle, vient d'être identifié dans l'État de Géorgie. La police continue son enquête pour trouver le meurtrier.

Trente-cinq ans après la découverte d'un corps dans une valise retrouvée dans une benne à ordures dans l'État de Géorgie (États-Unis), la police vient d'identifier la victime. Grâce à l'analyse de l'ADN, les enquêteurs ont appris qu'il s'agissait de Kim Chong Un, une jeune femme sud-coréenne de 26 ans, comme le rapporte CBS News.

Si cette première étape donne de l'espoir à la police pour élucider cette affaire, il reste encore de nombreux mystères à éclaircir.

"Nous travaillons sans relâche pour rendre justice et mettre un terme à cette histoire pour sa famille", a indiqué le bureau du shérif dans un communiqué.

Portraits-robots, appels à témoins...

Les faits remontent au mois de février 1988, dans la campagne de Millen. Le corps de la jeune femme a été retrouvé enveloppé dans du plastique avec du ruban adhésif, nu, à l'intérieur d'une valise en toile marron, dans une poubelle.

L'autopsie pratiquée sur elle avait révélé qu'elle était morte par asphyxie dans les quatre à sept jours précédents sa découverte. Mais rien n'avait permis d'identifier le meurtrier, ni la victime, malgré les investigations et l'étude des empreintes digitales du cadavre.

Des appels à témoins et des portraits-robots avaient été établis, mais cela n'avait rien donné de probant. "Plusieurs personnes à qui on a parlé pensaient avoir vu quelque chose, mais cela n'a rien donné", a-t-il déclaré.

L'enquête continue

Après des années sans réponse, le bureau d'enquête de Géorgie a décidé d'envoyer les empreintes ADN de la victime à une société privée de généalogie au Texas. Ainsi, les empreintes inconnues ont pu être comparées à la grande base de données génétiques dont elle dispose.

Si cette opération a pu être possible, c'est parce qu'elle a été financée par l'organisme Project Justice, un groupe de donateurs cherchant à élucider des affaires non résolues.

Malgré cette identification, un pas de géant dans l'enquête, les policiers ne veulent pas s'arrêter là et demandent à toute personne ayant des informations sur cette affaire de les contacter.

Alix Mancel