Un jeune homme tue sa mère, son frère de 17 ans et blesse grièvement son père

Près de Charleroi, en Belgique, un homme de 22 ans s'en est pris à sa famille après une violente dispute, tuant sa mère et son petit frère. Son père est grièvement blessé.

Le petit village de Marchienne-au-Pont, près de Charleroi (Belgique), a été le théâtre d'un déchaînement de violence ce dimanche soir, vers 18 heures. Un jeune homme de 22 ans a tué sa mère et son petit frère de 17 ans à la suite d'une violente dispute. Il a également grièvement blessé son père. Sa soeur, elle, était absente du domicile au moment des faits, comme le rapporte RTL.

Le jeune homme a saisi un couteau avant de poignarder sa mère et son frère. Il a ensuite blessé son père avec un pistolet d'alarme et l'a jeté du haut des escaliers, selon nos confrères.

Il a tenté de fuir vers la France

Si les secours sont intervenus rapidement sur les lieux, il était déjà trop tard pour la mère et l'adolescent, qui ont été tués sur le coup. En pénétrant dans le domicile, ils sont d'abord tombés sur le père blessé, au rez-de-chaussée, avant d'apprendre que deux victimes se trouvaient à l'étage.

"[Le père de famille] a indiqué directement à la police qu'il se pourrait que deux autres personnes aient été tuées et se trouvent dans le grenier de l'habitation. Les services de police se sont ensuite rendus à l'étage, où ils ont retrouvé deux corps inanimés dans le grenier", a indiqué le parquet lors d'une conférence de presse.

Le SMUR est arrivé sur place et a commencé à pratiquer un massage cardiaque avant de conclure rapidement au décès de la mère et son fils. De son côté, le père de famille a été conduit à l'hôpital et "aux dernières nouvelles, ses jours n'étaient plus en danger", d'après le parquet.

La police, quant à elle, n'a pu que constater que le principal suspect avait pris la fuite. "Des mesures ont été prises pour le localiser et il a été retrouvé à Bruxelles, en train de tenter de prendre le train pour fuir vers la France", a précisé la substitut du procureur du roi de Charleroi, ajoutant qu'il avait été "privé de liberté et entendu". Il devait être reçu ce lundi par le juge d'instruction.

Alix Mancel