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Crimes internationaux

Une ancienne infirmière accusée d'avoir amputé le pied d'un patient sans son autorisation

(Voiture de police américaine-Photo d'illustration)

(Voiture de police américaine-Photo d'illustration) - Chris DELMAS / AFP

Une ancienne infirmière est accusée d'avoir amputé le pied d'un patient sans son autorisation, en mai dernier, dans un établissement de Wisconsin, aux Etats-Unis.

En mai dernier, une ancienne infirmière est accusée d'avoir amputé le pied d'un patient en fin de vie sans son consentement ni même l'autorisation des médecins dans un établissement de Wisconsin, aux Etats-Unis.

Après avoir pratiqué l'autopsie d'un homme décédé de 62 ans, un médecin légiste du comté de Pierce s'est rendu compte que le pied n'était pas attaché à son corps mais était "couché à côté de lui". En juin, il a alors alerté les autorités, selon la plainte pénale, rapporte CBS News.

En mars 2022, l'homme en question avait été placé dans une maison de retraite. Il souffrait d'engelures sur ses deux pieds avant d'avoir des nécroses et de chuter dans sa propre résidence, rapporte la plainte pénale.

Mary Brown travaillait dans cet établissement comme infirmière. Le 27 mai dernier, la jeune femme aurait coupé le pied de cet homme pour soulager ses souffrances, c'est ce qu'elle a déclaré aux enquêteurs, selon la plainte pénale.

"Brown n'avait pas l'ordre d'un médecin de procéder à une amputation. Elle a déclaré qu'elle n'avait pas l'autorisation de retirer le pied de la victime. Les administrateurs de la maison de retraite ont convenu qu'il n'entrait pas dans le cadre de la pratique de Brown de procéder à une telle procédure et qu'une ordonnance d'un médecin était nécessaire avant toute amputation", selon la plainte.

Mary Brown risque une peine d'emprisonnement

L'homme n'aurait rien ressenti durant l'amputation, selon l'administrateur de l'établissement et une autre infirmière à la police. Malgré tout, une autre infirmière avance une version différente. Quelques jours après l'ablation de son pied, elle aurait demandé à l'homme ce qui s'était passé. Il lui a "déclaré que lorsqu'ils lui ont coupé le pied, il a tout senti et que cela lui faisait très mal". La date de la mort de l'homme n'est pas claire, selon la plainte.

L'ancienne infirmière doit faire face à plusieurs chefs d'accusation notamment celui de violence physique sur une personne âgée et de mutilation. Chacun des deux chefs d'accusation auxquels la jeune femme doit faire face peut aller jusqu'à une peine maximale de 40 ans de prison. Elle comparaîtra devant les tribunaux le 6 décembre prochain, rapporte le Journal de Québec.

Marine Lemesle