Du nouveau dans l'affaire du repas empoisonné aux champignons qui tient en haleine l'Australie. Des producteurs locaux de champignons se sont exprimés par le biais d'une association, et leurs déclarations viennent contredire les explications fournies par Erin Patterson soupçonnée d'être à l'origine du déjeuner mortel.
Dans cette déclaration, dont les propos ont été rapportés par le Washington Post, ils contestent les affirmations données par la mère de famille. Cette dernière avait déclaré qu'elle avait acheté les champignons qui ont causé la mort de ses convives, dans une épicerie asiatique.
"Ce champignon, surnommé le 'chapeau de la mort' ne se trouve que dans la nature", a déclaré l'Australian Mushroom Growers Association dans un communiqué à l'Australian Associated Press. Ils ont également assuré que les champignons qui se trouvent dans les commerces australiens sont "totalement sûrs".
Aucun rappel de champignons, ni d'avertissement n'a d'ailleurs été rapporté dans la région, selon l'association.
Son ex-compagnon devait y participer
Erin Patterson fait face à des accusations d'empoisonnement depuis que trois personnes de son ex-belle famille sont mortes après avoir déjeuné chez elle. Cette dernière leur avait cuisiné du boeuf Wellington comportant des Amanites phalloïdes, des champignons considérés comme étant les plus mortels au monde.
Ce qui a interrogé son ex-compagnon, qui n'avait finalement pas pu se rendre au déjeuner, c'est qu'elle et ses enfants n'ont pas été malades.
Vendredi dernier, elle a publié une déclaration pour se justifier en expliquant qu'elle n'y était pour rien et qu'elle avait utilisé deux types de champignons: des champignons de Paris acheté dans le commerce et d'autres champignons séchés qu'elle avait acheté dans une épicerie asiatique, sans se souvenir du nom.
Depuis, l'affaire fait beaucoup parler en Australie, et dans le monde, conduisant le maire de la ville où vit Erin Patterson à demander aux journalistes de respecter sa vie privée.