A Massy, un cambrioleur passe par le toit d'un supermarché pour liquider la bijouterie

(Voiture de police française) - Bertrand GUAY © 2019 AFP
Une scène digne d'un film d'action. Ce mercredi 16 novembre, un homme se retrouvait devant le tribunal correctionnel d'Evry-Courcouronnes. Le prévenu était accusé d'avoir cambriolé une bijouterie deux ans plus tôt. Il a été relaxé au bénéfice du doute.
Le matin du 31 août 2020, un vol est signalé dans une bijouterie d'un centre commercial à Massy, en Essonne. Dans la nuit, les vitrines ont été vidées sans pour autant être brisées. L'homme est parti avec un butin de près de 13.000 euros de bijoux. Lorsque les enquêteurs ont visionné la vidéosurveillance, ils ont réussi à voir un homme qui escalade avec une corde la façade extérieure du Cora. Il fait des allers-retours entre le toit et le sol, selon les informations du Parisien.
Le prévenu nie les faits
Le jour des faits, le voleur est passé par le toit, puis a ouvert une grille avant de passer par un conduit. Ensuite, il a ouvert les vitrines. Les policiers ont effectué des prélèvements afin de tenter d'isoler un ADN. L’un des échantillons recueillis sur les lieux correspond à celui d'un jeune homme. Il est bien connu des services de police et a été condamné à treize reprises dont trois pour vol.
L'homme est donc placé en garde à vue, mais il nie les faits. Lors de l'audience de ce mercredi 16 novembre, le prévenu s'est exprimé à la barre.
"À l’époque, je sors d’une formation dans le domaine de la fibre, je mettais tout le temps des gants pendant les interventions. Je ne peux pas expliquer pourquoi mon ADN se retrouve là, mais je suppose que quelqu’un a récupéré les gants. Je n’ai rien à voir avec tout ça."
La procureure avait requis huit mois d'emprisonnement ferme
Quand les policiers ont visionné les images de vidéosurveillance, ils pensent identifier un homme "grand et mince": "Mon client n’est pas mince, il est maigre. Je ne vois pas comment, à la force de ses petits bras, il est parvenu à réaliser ce vol", affirme son avocate selon le quotidien régional. Un prévenu finalement relaxé, malgré les réquisitions de la procureure, qui avait demandé huit mois d’emprisonnement ferme.