Avec l'aide de ses proches, il enlève un homme qu'il soupçonne d'avoir cambriolé sa maison en Bretagne

Ce mardi 15 novembre, trois hommes ont été condamnés par le tribunal judiciaire de Rennes pour avoir enlevé un homme vendredi dernier à Redon. Un des accusés soupçonnait la victime d'avoir cambriolé sa maison.

Trois hommes ont été jugés ce mardi 15 novembre par le tribunal judiciaire de Rennes pour avoir kidnappé un jeune homme de 19 ans quelques jours avant à Redon. Un des accusés soupçonnait la victime d'avoir cambriolé sa maison en Bretagne.

Ils sont suspectés d’avoir kidnappé et séquestré un jeune homme de 19 ans, puis pour deux d'entre eux de lui avoir porté des coups et d'avoir essayé de lui soutirer 3000 euros, rapporte Ouest France.

La victime a réussi à alerter sa compagne

Tout commence vendredi dernier à Redon. La victime sort de boite de nuit et fume une cigarette. Le jeune homme de 19 ans voit arriver une voiture. Des hommes cagoulés sortent et l'obligent à monter dans le véhicule, selon ses déclarations. Pendant dix heures, il aurait été séquestré et emmené dans différents habitations. Il aurait été frappé notamment au visage. Des hommes lui somment de donner 3.000 euros. Malgré tout, le jeune homme arrive à appeler sa compagne. Les gendarmes sont alertés et lui est libéré.

Un des hommes qui a enlevé le jeune homme de 19 ans le soupçonne d'avoir cambriolé sa maison en Bretagne quelques jours plus tôt. Il voulait donc "le faire avouer" a-t-il expliqué à l'audience.

"J’étais sûr que c’était lui. Il voyage de ville en ville et se vante de ses vols."

Les trois accusés condamnés

Le premier complice présumé a raconté "avoir transporté la victime mais pas contre son gré" même s’il admet "quelques gifles". Le dernier explique ne pas avoir participé aux faits, toujours selon le quotidien régional.

Quand la décision tombe, le tribunal condamne les trois hommes. L'un écope de dix-huit mois de prison, le second de dix-huit mois de prison, dont six avec sursis. Les deux autres hommes sont maintenus en détention. Le dernier prévenu voit sa peine fixée à 24 mois de prison avec sursis et laissé libre.

Marine Lemesle