Ce que l’on sait de la maison de l’horreur de laquelle des jumeaux se sont échappés

Des jumeaux ont réussi à s’enfuir du domicile de sa mère et de son beau-père, ce lundi, au Texas. Menottés et privés de nourriture, les enfants et leurs frères et soeurs ont vécu les pires sévices.

Ce lundi, des jumeaux âgés de seize ans ont réussi à s’échapper de leur domicile familial à Cypress, au Texas. Retenus menottés, les enfants ont vécu l’enfer dans cette maison de l’horreur.

Après s'être libéré des liens qui les retenaient, les jumeaux ont fait le tour du voisinage pour tenter de trouver de l’aide. Beaucoup de voisins leur ont fermé la porte au nez. Jusqu’au moment où une femme les a laissés entrer et les a enveloppés dans une couverture. “Ils étaient si maigres et si frêles” a déclaré la femme qui les a secourus, à la chaîne de télévision locale WBRZ. Des images de la caméra de la sonnette révèlent l’état dans lequel les enfants se trouvaient à ce moment-là.

Ils étaient enfermés nus et menottés

Les jumeaux ont ensuite dû répondre aux questions des enquêteurs. C’est là que les policiers ont pris conscience de la dangerosité de ce couple qui a six autres enfants sous leur toit. Les enfants expliquent qu’ils vivaient menottés aux poignets et aux chevilles, nus, dans une buanderie. Ils n’avaient qu’un seau d’eau sale pour se laver et devaient uriner et déféquer sur eux, d’après les informations relayées par The Guardian.

Ils expliquent avoir subi les coups et les insultes à de nombreuses reprises, comme le montre l’état de leur corps au moment de leur libération. Un examen médical a révélé qu’ils souffraient de malnutrition et qu’un des deux jumeaux avait eu une fracture osseuse correspondant à des sévices physiques.

Un avis de recherche avait été lancé pour tenter d’arrêter le couple qui avait quitté leur domicile pour échapper à la police. Ils ont finalement été arrêtés en Louisiane, à Baton-Rouge, ce mardi. Le couple est accusé de blessures et maltraitance sur mineur. Les enfants, eux, ont été confiés au service de protection de l’enfance.

Alix Mancel