Un homme tue et décapite sa mère adoptive devant son neveu de 6 ans

Lionel Justin Gore a plaidé coupable ce jeudi 13 octobre devant la Cour du comté de Washington, aux Etats-Unis. Il est accusé d'avoir tué sa mère adoptive devant son neveu de 6 ans en novembre 2021.

Ce jeudi 13 octobre, Lionel Justin Gore a plaidé coupable devant la Cour du comté de Washington, aux Etats-Unis. L'homme de 35 ans est accusé d'avoir tué par décapitation sa mère adoptive. Le tout, devant son neveu âgé de 6 ans. Il a ensuite mis le feu à sa maison en y laissant le corps, selon les documents judiciaires examiné par Law and Crime.

Alors qu'une maison brûlait à New Matamoras dans l'Ohio, des agents ont été appelés pour intervenir. Sur place, ils ont trouvé un enfant de 6 ans. Témoin des événements tragiques qui se sont déroulés dans cette maison, il a raconté sa version aux enquêteurs.

Le jeune garçon a vu son oncle tenir un couteau et "scier le cou de Diane Gore", a-t-il assuré. Lorsque l'incendie a été déclenché, l'enfant se trouvait encore à l'intérieur. Il a dû "ramper" pour sortir de l'endroit, selon un procès-verbal obtenu par le Charlotte Observer.

L'accusé risque la prison à vie

Les pompiers auraient retrouvé le corps de la victime et sa tête coupée à proximité dans la chambre principale de la maison. Lionel Justin Gore a tenté de s'échapper à bord d'une voiture. Après avoir percuté deux véhicules de police, il a finalement été arrêté, selon les autorités.

Les enquêteurs lui ont demandé s'il savait ce qui était arrivé à sa mère. L'homme a répondu que ce n'était pas la sienne et que ce dernier avait été adopté. Il aurait aussi avoué le meurtre à un détective: "Je lui ai coupé la tête et l'ai brûlée". La raison qui aurait poussé l'homme à commettre cet homicide serait "parce que le Saint-Esprit lui a dit de le faire car c'était le diable", selon un rapport du Marietta Times.

En échange de plaider coupable pour le meurtre de sa mère adoptive, les procureurs ont abandonné les neuf autres chefs d'accusation à son encontre. L'homme risque la prison à vie avec une possibilité de libération conditionnelle après avoir purgé 25 ans derrière les barreaux.

Marine Lemesle