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Crimes internationaux

Un médecin affirme qu’un homme a été transféré encore vivant à la morgue

Morgue (image d'illustration)

Morgue (image d'illustration) - P.J.L Laurens/ Wikimédia

Le sac mortuaire d’un patient a été retrouvé ouvert. Une enquête est en cours pour vérifier si l’homme était vraiment mort au moment de son arrivée à la morgue de Perth, en Australie.

Et s’il était encore en vie? Une enquête a été ouverte, ce lundi, pour comprendre les circonstances de la mort d’un homme, âgé de 55 ans. Patient en soins palliatifs, il avait été transféré à la morgue de Perth, en Australie, alors qu’il était peut-être encore vivant. C’est du moins ce que tente de vérifier les enquêteurs.

Selon The Guardian, un rapport diffusé par le média Business News révèle que l’homme n’était pas encore mort, le 5 septembre dernier, quand il a été placé dans un sac mortuaire, et aucun certificat de décès n’a été délivré.

Des signes soulèvent des questions

Selon les conclusions du rapport dévoilé par Business News, il a été demandé à un médecin de l’hôpital de Rockingham de dater le décès du patient un jour après la date initiale pour dissimuler l'incident.

D’après ce rapport, du sang frais aurait été retrouvé sur la chemise du patient. En ouvrant le sac mortuaire, l’homme avait les yeux ouverts, ses deux bras avaient changé de position et le sac mortuaire était ouvert.

“Je crois que le sang frais, la position des bras et les signes oculaires étaient incompatibles avec une personne qui était morte à son arrivée à la morgue”, a déclaré le médecin dans un rapport du coroner.

Le responsable a quitté ses fonctions à l’hôpital

Le personnel de l’hôpital a été interrogé pour pouvoir faire la lumière sur les circonstances de cette mort. Plusieurs membres du personnel hospitalier affirment que le patient avait les yeux fermés au moment où il a été transféré à la morgue et que sa chemise était propre.

Le directeur des pompes funèbres a également remis en question la date du décès du patient en découvrant son corps. Il a alors demandé au responsable de l’hôpital d’antidater le décès. Mais le responsable a refusé d’enregistrer le décès au 5 septembre et aurait, depuis, quitté son poste.

L’enquête doit désormais faire toute la lumière sur cette affaire.

Alix Mancel