Affaire Jubillar, des nouveaux indices sur la housse de couette

Cédric Jubillar est soupçonné d'avoir tué sa compagne Delphine Jubillar - BFMTV
Ce mardi matin, les avocats de Cédric Jubillar plaident pour la sixième fois, devant la chambre d’instruction de la cour d’appel de Toulouse, afin de demander sa remise en liberté. Mais une nouvelle expertise vient de tomber et des traces digestives viennent d’être trouvées sur une housse de couette, selon La Dépêche, ce qui pourrait confirmer la thèse de l’étranglement.
Cette housse de couette est l’une des pièces à conviction qui sème le trouble dans l’affaire de la disparition de Delphine Jubillar. Et pour cause, elle était en train de sécher sur l’étendoir du couple à l’arrivée des gendarmes, le jour où Cédric Jubillar a déclaré la disparition de sa femme. La housse de couette fait donc partie des indices “graves et concordants” à l’encontre du mari qui est le principal suspect dans ce dossier.
Son relogement au coeur des débats
Ce mardi, les juges de la chambre d’instruction vont également statuer sur l’éventuel hébergement de Cédric Jubillar, si sa remise en liberté sous bracelet électronique est acceptée. Ses avocats ont proposé aux magistrats un appartement, situé en Ariège, qu’une connaissance de l’accusé lui mettrait à disposition.
Le service pénitentiaire d’insertion et de probation a examiné le logement, cet été, et ne s’est pas montré favorable à l’installation de Cédric Jubillar. Les agents affirment que des gravats se trouvaient sur le sol de l’appartement et qu’il n’est donc pas en état de l’accueillir. De son côté, le propriétaire a confirmé à nos confrères de La Dépêche que le studio de 25 mètres carrés qu’il proposait était en bon état. Les avocats ont donc demandé à ce qu'une nouvelle analyse du logement soit faite.
Il reste le seul suspect dans cette affaire
Les magistrats de la chambre d’instruction vont devoir statuer sur la remise en liberté de Cédric Jubillar. Les fois précédentes, ils avaient souhaité le laisser en prison pour préserver des indices, empêcher toutes formes de pression sur les témoins et par crainte de troubles à l’ordre public.
Le corps de Delphine Jubillar n’ayant toujours pas été retrouvé, son mari reste aujourd’hui encore le seul suspect. Une reconstitution devrait être organisée avant la fin de l’année pour tenter de comprendre les circonstances de la disparition de cette mère de famille.