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Après le meurtre de Jérémy Gressent dans l'Eure, sa mère espère que "les auteurs le paieront cher"

Une marche blanche en hommage à Jérémy Gressent a été organisée à Sérifontaine (Eure), dimanche 28 mai.

Une marche blanche en hommage à Jérémy Gressent a été organisée à Sérifontaine (Eure), dimanche 28 mai. - Google Street View

Une marche blanche a rassemblé plus de 350 personnes à Sérifontaine dans l'Eure dimanche. Le jeune homme de 33 ans avait été retrouvé mort dans un champ de colza le 9 mai dernier.

Ce sont plus de 350 personnes qui se sont rassemblées ce dimanche pour Jérémy Gressent. Une marche blanche a été organisée à Sérifontaine, dans l'Eure, afin de rendre hommage à l'homme de 33 ans, tué le 6 mai dernier et retrouvé mort dans un champ de colza peu après.

Alors que trois suspects ont été interpellés dans l'enquête pour meurtre ouverte par le parquet d'Evreux après la découverte du corps, la famille de la victime demande à présent à ce que "justice soit faite".

"Aujourd'hui, j'espère que justice lui sera rendue et que les auteurs le paieront très cher", a-t-elle déclaré, citée notamment par nos confrères de Paris-Normandie. "On ira jusqu'au bout pour connaître la vérité."

Tué par balles et à coups de marteau

Jérémy Gressent a disparu le 6 mai dernier. Mais son absence n'a été relevée que le lendemain, après que ce passionné de football ne s'est pas présenté lors d'un match auquel il devait participer. Un comportement étrange puisqu'il ne ratait aucune compétition, soulignent ses amis auprès de nos confrères.

C'est dans la soirée du 9 mai que son corps est retrouvé dans un champ de colza, à une trentaine de kilomètres de Sérifontaine. La victime a été tuée par balles et à coups de marteau au niveau du visage.

Trois suspects ont été mis en examen et placés en détention provisoire le 15 mai, soupçonnés de l'avoir tué au sous-sol d'une maison à Hébécourt où l'anniversaire de la fille de l'un d'eux était organisé, avant de se débarrasser du corps. Les investigations de la brigade de recherches des Andelys et de la section de recherches de Rouen se poursuivent.

Elisa Fernandez