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Affaires françaises

Arrêté pour conduite en état d'ivresse, il reconnaît avoir tué un jeune homme

Police (illustration)

Police (illustration) - Loïc VENANCE / AFP

À son entrée dans un commissariat parisien, dimanche, l'homme a été reconnu par les policiers comme le suspect d'un meurtre en mars.

Sa photo avait été diffusée dans tous les commissariats. Un homme, interpellé dimanche pour conduite en état d'ivresse, a été reconnu à son arrivée au poste de police comme étant recherché pour un meurtre commis en mars à Paris.

Arrêté à l'aube dans le nord de la capitale, l'homme, également accusé d'outrage et de conduite sans permis, a d'abord été examiné toute la matinée pour vérifier la compatibilité de son état de santé avec le régime de la garde à vue, selon une source policière.

À son retour à la mi-journée au commissariat du 18e arrondissement, le policier chargé de l'accueil le reconnaît comme étant un dénommé Kamel, recherché pour meurtre, une identité différente de celle donnée à un premier officier de police judiciaire, poursuit cette même source.

"C'est moi qui ai tué le petit Samir"

Avant d'intégrer sa cellule de garde à vue, le suspect aurait avoué son implication auprès d'un autre policier.

"C'est moi qui ai tué le petit Samir dans le parking... Vous avez bien fait de m'attraper parce que j'en avais marre", a-t-il lancé.

L'homme fait référence à une rixe mortelle survenue en mars dans un parking souterrain de la Goutte-d'Or, un quartier populaire du 18e arrondissement. Le crâne de "Samir" avait été fracassé "à coups de casque", selon une source proche de l'enquête.

À l'époque, les investigations de la police judiciaire parisienne mènent sur la piste de deux frères. L'aîné s'est rendu le 17 avril, a reconnu son implication et a été mis en examen puis placé en détention provisoire, selon la source proche de l'enquête. D'après le récit que celui-ci a fourni aux autorités, la victime aurait été impliquée dans un cambriolage au domicile de ses parents il y a plusieurs années. Cela n’a pas pu être confirmé à ce stade par l'enquête, a-t-on appris de même source.

E.F. avec AFP