Un détenu condamné pour grand banditisme arrêté après deux ans de cavale
Un détenu en cavale depuis deux ans a été interpellé mardi 7 novembre 2023 à Saint-Quentin-Fallavier (Isère). (Photo d'illustration) - Kenzo Tribouillard / AFP
Une arrestation qui met fin à deux ans de cavale. Un détenu qui s'était échappé de son centre de détention en septembre 2021 a fini par être arrêté et incarcéré à nouveau mardi à Saint-Quentin-Fallavier en Isère, nous confirme le parquet de Vienne après une information de France Bleu.
Cet homme âgé de 28 ans avait d'abord été emprisonné dans un centre de détention de Roanne, dans la Loire, pour des faits de grand banditisme.
C'est à environ 130 kilomètres de là, à Saint-Quentin-Fallavier, une commune iséroise, que la brigade des fugitifs de la sûreté départementale du Rhône a réussi à mettre la main sur lui, ce mardi, "au terme d'une enquête minutieuse", relate la procureure Audrey Quey. Déféré le lendemain, il a de nouveau été placé en détention.
Condamné à 25 ans de réclusion criminelle
Selon nos confrères de France Bleu, l'homme avait été arrêté après avoir participé à une violente agression dans la commune de Veyras: dans la nuit du 20 au 21 décembre 2018, un groupe s'introduit au domicile de la PDG d'une grande entreprise pour la ligoter et l'agresser, ainsi que son mari.
Objectif de cet assaut, soutirer au couple les codes de ses cartes bancaires et de son coffre-fort. Ils sont ensuite repartis à bord d'un 4x4 appartenant aux victimes.
Dans le cadre de cette affaire, un procès s'est tenu pour les cinq mis en cause en mars 2022, sans le détenu en cavale, devant une cour d'assises. Jugé par défaut en son absence, l'homme aujourd'hui âgé de 28 ans avait écopé de 25 ans de réclusion criminelle pour "séquestration en bande organisée", "vol à main armée" et "escroquerie".
Il a également été jugé, encore une fois en son absence, pour faux-monnayage, par le tribunal de Vienne, qui a décidé de le condamner à 4 ans d'emprisonnement, en août 2022. "Il a été incarcéré sur la base du mandat d’arrêt délivré à son encontre", conclut la procureure.
