Un homme mis en examen pour avoir maquillé le meurtre de sa femme en suicide

Une mère de famille a été retrouvée morte à son domicile, ce samedi, en Loire-Atlantique. Si son mari parle de suicide, les gendarmes ne croient pas en sa version et pensent à un meurtre.

Une femme a été retrouvée morte, ce samedi, à son domicile situé dans la ville de Trignac, près de Saint-Nazaire. Selon Ouest France, c’est le mari de la victime qui a prévenu les pompiers, vers 7h du matin. Au téléphone, l’homme indique aux secours que sa femme s’est suicidée.

Les pompiers arrivent rapidement sur les lieux et décident d’appeler les gendarmes après avoir remarqué des éléments troublants. Les forces de l’ordre confirment leurs doutes et ne croient pas en la thèse du suicide. Le mari est donc interpellé et placé en garde à vue. Les gendarmes préviennent leurs collègues de l’identification criminelle pour venir relever les premières traces.

Le mari, principal suspect

Une autopsie a été réalisée sur le corps de la victime, ce lundi, pour tenter de faire la lumière sur les circonstances de sa mort. D’après les premières constatations, elle pourrait être décédée par étranglement.

Le pôle criminel de Nantes a été saisi et une information judiciaire a été ouverte pour homicide volontaire sur conjoint. L’homme, âgé de 36 ans, a été mis en examen et est, depuis, placé en détention provisoire. D’après nos confrères du média local, il nie fermement être responsable de la mort de sa femme.

Si l’homme n’était pas connu des services de police, le couple était en instance de séparation. Ils avaient un enfant chacun, nés de précédentes unions, qui se trouvaient au domicile lors du drame. Une cellule psychologique a été mise en place pour les aider à traverser ce décès brutal.

Alix Mancel