Après avoir simulé son propre enlèvement, une étudiante condamnée à un an de prison

Un cordon de police (Illustration) - Frederic J. BROWN / AFP
Son mensonge avait entraîné une importante mobilisation des forces de police. Une jeune femme faisant des études pour devenir infirmière a récemment été jugée devant la cour de justice du comté de Hoover, dans l'Alabama aux Etats-Unis, accusée d'avoir simulé son propre enlèvement en juillet dernier.
Reconnue coupable, elle écope d'une peine d'un an d'emprisonnement et devra rembourser les frais engendrés par les recherches intensives pour la retrouver à hauteur de 18.000 dollars, selon les informations de CBS News. Un verdict duquel la défense de la mise en cause a fait appel.
Des aveux, des excuses... mais pas d'explications
Le faux enlèvement remonte au 13 juillet dernier. Ce jour-là, aux alentours de 21 heures, Carlee R., 25 ans, appelle la police et affirme avoir vu un enfant très jeune marcher seul au bord de la route. Elle contacte ensuite l'un de ses proches et lui tient le même discours. Soudainement, au bout du fil, son interlocuteur l'entend crier et la communication s'interrompt.
Un avis de recherche est publié par les autorités qui, en se rendant sur place, découvrent que la voiture et les affaires de la jeune femme ont été abandonnées. Elle, cependant, demeure introuvable. D'importants moyens sont alors déployés afin de retrouver sa trace et l'on offre même une récompense de 25.000 dollars au public pour toute information déterminante.
Deux jours plus tard, l'étudiante rentre chez elle à pied, déclarant avoir été kidnappée. Ce n'est qu'en cherchant à en savoir davantage que les enquêteurs commencent à flairer un mensonge de sa part. Après avoir livré un récit truffé d'incohérences, Carlee R. finira par avouer qu'elle a tout inventé, s'excusant sans expliquer réellement ses motivations.