Au Canada, un éducateur qui voulait "découper" ses collègues dans une école primaire plaide coupable

Des enfants dans une école élémentaire (photo d'illustration) - Jeff Pachoud-AFP
Le drame a été évité dans une école primaire canadienne en octobre dernier. Un éducateur qui disait avoir pour projet de "découper" ses collègues, arrêté avant de passer à l'acte, vient de plaider coupable devant la justice, affirme Le Journal de Montréal. Il est poursuivi pour "tentative de meurtre", "harcèlement criminel" et "méfait".
Le 24 octobre, l'individu, âgé de 19 ans à l'époque des faits et éducateur intervenant depuis deux mois dans une école de Terrebonne, non loin de Montréal, arrive comme à son habitude sur son lieu de travail. Pourtant, son attitude ce matin-là est différente: il commence à arpenter les couloirs de l'établissement, à la recherche de personnes en particulier, sur lesquelles il dit avoir fait une fixation.
Il finit par sortir un couteau et poursuit ses recherches, son arme à la main, relate Le Journal de Montréal. Alors qu'il croise plusieurs enfants et membre du personnel, des adultes préviennent la direction de l'école ainsi que les autorités.
"Je vais avoir le choix lors du découpage humain"
Une alerte est lancée dans l'école, et les élèves ainsi que leurs enseignants se retrouvent confinés. Une intervenante parvient à le convaincre de sortir de l'école. Une fois à l'extérieur, l'individu a ensuite percé les pneus de plusieurs voitures. C'est à ce moment-là que les forces de l'ordre ont réussi à l'interpeller et le désarmer.
Sur le jeune homme, les policiers retrouveront plusieurs armes blanches, dont un couteau, un scalpel et un pic. Autre découverte inquiétante: une lettre dans laquelle le suspect explique son intention de passer à l'acte avec des propos d'une grande violence.
"J’ai tellement d’armes blanches dans mes poches que je vais avoir le choix lors du découpage humain. Peut-être bien que j'essayerais de manger son foie", est-il écrit sur le document, dans lequel l'homme se définit également comme un "psychopathe".
En raison des risques qu'il pourrait présenter pour la population, le suspect n'a pas été remis en liberté depuis son arrestation. Lors de son passage dans un institut psychiatrique, des troubles de l'attention et de la personnalité lui ont été diagnostiqués. La juge en charge du dossier doit rendre sa décision concernant sa condamnation à la mi-octobre.