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Barcelone: L'enfant retrouvé mort décapité sur une plage était une petite fille de 6 mois

A Barcelone, sur la plage de Barceloneta, le 6 juin 2021. (illustration)

A Barcelone, sur la plage de Barceloneta, le 6 juin 2021. (illustration) - Pau BARRENA / AFP

Après la découverte du corps sans tête d'un enfant mardi sur une plage de Barcelone en Espagne, les résultats de l'autopsie sont tombés: il s'agit d'une petite fille de 6 mois.

Trois jours se sont écoulés depuis la découverte du corps sans tête d'un enfant sur une plage de Barcelone, en Espagne. Les résultats de l'autopsie sont tombés, et ils ont fait revoir les premières estimations à la baisse: alors que les enquêteurs pensaient qu'il s'agissait d'un enfant de 2 ans, c'est en réalité le corps d'une petite fille de 6 mois qu'ils avaient devant eux, a appris La Vanguardia.

Le parquet a lancé des investigations après cette macabre découverte, faite par des agents de propreté intervenant sur la plage de Roda de Bera aux alentours de 8 heures du matin, mardi. L'enquête a été confiée à la Guardia Civil, un équivalent de la gendarmerie nationale.

Des échantillons ont été récupérés puis envoyés au service criminalistique de cette unité, notamment pour que les causes de la mort soient identifiées, ainsi que le sexe et l'âge de la victime, qui était vêtue d'un body et d'une veste.

Une petite fille migrant vers l'Europe?

Pour l'heure, on ne connaît pas encore la raison exacte du décès. Cependant, les enquêteurs penchent davantage pour l'hypothèse d'une petite fille qui s'est noyée dans la Méditerranée alors qu'elle était à bord d'un bateau de migrants. Selon cette théorie, son corps aurait ensuite dérivé vers les côtes espagnoles.

Une semaine auparavant, les autorités espagnoles ont également retrouvé le corps démembré d'une femme sur une autre plage non loin, à Tarragone. Mais les enquêteurs contestent l'existence d'un lien entre ces deux affaires, selon La Vanguardia.

Les investigations doivent maintenant se poursuivre en accord avec le secret de l'instruction, a déclaré mercredi le ministre de l'Intérieur espagnol, Fernando Grande-Marlaska.

Elisa Fernandez