États-Unis: un professeur d'université condamné pour le meurtre "inexplicable" d'une étudiante

Un professeur d'université vient d'être condamné à la perpétuité pour le meurtre d'une étudiante, par le tribunal du comté de Coweta en Géorgie (Etats-Unis). - Google Street View
C'est un meurtre que personne, pas même l'accusé, n'est parvenu à expliquer. Un ancien professeur de l'Université de West Georgia (États-Unis) de 49 ans vient d'être condamné à la perpétuité pour le meurtre d'une étudiante l'an dernier. Il pourra bénéficier d'une libération conditionnelle au bout de 30 ans de prison, soit à l'âge de 77 ans, si sa détention se déroule sans accroc, relate entre autres le média américain Fox News.
L'homme a plaidé coupable lundi lors de son procès devant le tribunal du comté de Coweta, dans l'état de Géorgie. Il était poursuivi pour "meurtre avec préméditation", "agression aggravée" et "possession d'une arme à feu".
La victime, Anna Jones, une étudiante qui venait tout juste de fêter ses 18 ans, a été tuée par balle alors qu'elle se trouvait dans un parking, le 30 juillet 2022. Son admission rapide aux urgences n'a pas permis de la sauver: la jeune femme est morte de ses blessures dans la foulée.
Un crime gratuit
Dès l'ouverture de l'enquête, la police a pu identifier un suspect, un professeur de l'Université dans laquelle Anna Jones étudiait. Juste avant les faits, ce dernier avait consommé une grande quantité d'alcool et avait eu une altercation avec un homme dans un restaurant de la ville Carrollton qu'il menaçait de tuer.
Alors que les agents de sécurité lui ont demandé de quitter les lieux, l'enseignant s'est dirigé vers le parking du palais de justice de la ville. Il a marché en direction d'une voiture dans laquelle se trouvait la victime, accompagnée de deux amies.
Tapant sur la vitre côté passager tout en dégainant son arme, il a ensuite tiré à trois reprises. L'une des balles a atteint Anna Jones au niveau de la tête, relate encore l'antenne de Fox News à Atlanta.
Au cours de différentes auditions menées depuis, le suspect, qui a été licencié de l'université, a fini par reconnaître le meurtre de la jeune femme, mais sans jamais pouvoir l'expliquer. Quant à la famille de la victime, elle a d'ores et déjà annoncé qu'elle ferait tout pour s'opposer à une remise en liberté conditionnelle du tueur de l'étudiante en 2052.