Le corps sans vie d'une femme de 27 ans retrouvé dans un sac sur une île grecque
Le corps d'une jeune femme de 27 ans a été retrouvé sur l'île de Kos, en Grèce. Illustration - LOUISA GOULIAMAKI / AFP
C'est l'épilogue de recherches intenses afin de retrouver la trace de la jeune femme. Disparue depuis une semaine, une Polonaise âgée de 27 ans a été découverte sans vie dimanche, son corps placé dans un sac sur l'île de Kos en Grèce, rapporte notamment le journal local Protothema.
La jeune femme n'avait plus donné signe de vie depuis le 12 juin dernier. Alors qu'elle travaillait en tant que saisonnière dans un hôtel de l'île, elle avait participé ce soir-là à une fête durant laquelle elle a consommé une grande quantité d'alcool. Son compagnon a raconté l'avoir eue au téléphone pendant la soirée et devait venir la chercher.
Mais lorsqu'il se rend sur place, raconte encore le média local, impossible de retrouver sa petite amie, dont le téléphone portable est éteint. Sans nouvelles, il signale sa disparition le lendemain.
Un suspect interpellé
Selon des témoins, la jeune femme avait été vue avec un homme le soir de sa disparition. Ce dernier, âgé de 32 ans, a fini par être interpellé et a été placé en garde à vue après la disparition de la saisonnière. Soupçonné d'enlèvement, il a déclaré avoir eu des relations sexuelles avec la jeune femme, profitant de son ébriété, avant de la déposer dans un endroit où les autorités n'ont rien trouvé.
Et si les soupçons se concentrent pour l'heure autour de cet homme, c'est parce qu'un élément en particulier attire l'attention des enquêteurs: le suspect a acheté un billet pour partir à l'étranger immédiatement après la disparition de la jeune femme. Par ailleurs, le téléphone portable de la victime a été retrouvé à 500 mètres de son domicile.
La dépouille de la victime a finalement été découverte par un bénévole qui participait aux recherches dans un sac recouvert par des branchages, dans un rayon d'un kilomètre autour de la maison du suspect. Les investigations se poursuivent en Grèce, notamment avec l'identification formelle de la victime par sa mère et son compagnon, selon Protothema.
