Procès de Laurent Badot: des tortures infligées à sa mère avant de la tuer

Cour d'assises de Namur, en Belgique (image d'illustration) - AFP
Il vient d’être reconnu coupable. La cour d’assises de Namur, en Belgique, a condamné Laurent Badot pour le meurtre de sa mère, Myriam Badot, survenu à Andennes entre le 7 et le 11 juin 2020. L’homme a également été condamné pour l’avoir torturé et tenté de mettre le feu à sa maison, après y avoir commis des dégradations, selon les informations transmises par le média local L’avenir.
Pour les magistrats des parties civiles, ce dossier est d’une cruauté extraordinaire.
“En 20 ans de carrière, je n’ai jamais connu une scène de crime aussi horrible”, a déclaré Me Bernès, l’avocat de la fille de la victime
“On ne ferait même pas ça à une bête”
Pendant l’audience, les avocats des parties civiles reviennent sur le calvaire que la mère de famille a subi avant que son fils ne la tue. “Il la fait tomber, renverse le lit médicalisé sur elle et place un divan. Il lui donne des coups de pied, elle pèse 52 kg. Elle tente de respirer avec douze côtes cassées. Lui s’assied sur le divan avec le chien de 30 kg”.
D’après le récit rapporté au cours du procès, seule la tête de sa mère dépassait et il en a profité pour lui jeter des abricots, de l’ammoniaque et de l’insecticide. Puis, il lui a mis de l’essuie-tout dans la bouche.
Pendant deux heures, Laurent Badot va faire vivre un véritable supplice à sa mère. Pour Me Gruslin, un des avocats de la famille de la victime, Myriam qui a vu son fils la tuer, a vécu l’enfer.
Il estime “qu’on ne ferait même pas ça à une bête. Pourtant, Laurent Badot l’a fait à sa maman. Cent fois, il a eu l’occasion de s’arrêter. Il a voulu aller au bout”.
Les plaidoiries sur l'ampleur de la peine qu’il écopera ont commencé ce vendredi matin, selon RTBF.