Un “cold case” pourrait être rattaché au meurtrier Marc Dutroux

Le 14/10/2022 à 18:33

Marc Dutroux en 2004 - STF / POOL / AFP

La police néerlandaise s’est rapprochée de la police belge, car elle soupçonne le tueur en série Marc Dutroux d’être à l’origine de la disparition d’une étudiante, survenue il y a bientôt 30 ans.

Un cold case pourrait bientôt être résolu. Dans la nuit du 31 août au 1er septembre 1993, Tanja Groen, une étudiante néerlandaise de 18 ans, a disparu à Maastricht, aux Pays-Bas. Depuis, rien n’a permis aux enquêteurs de retrouver sa trace. Pourtant, ils ne perdent toujours pas espoir et étudient actuellement une nouvelle piste: celle du tueur et violeur en série, Marc Dutroux.

Selon le média luxembourgeois Luxemburger Wort, la justice néerlandaise s’est rapprochée de la police belge pour tenter de résoudre cette affaire non élucidée. Et pour cause, des éléments pourraient être similaires au mode opératoire du meurtrier le plus célèbre de Belgique.

La police néerlandaise a notamment demandé à ce que l’ADN de la jeune fille disparue soit comparé avec l’ADN inconnu retrouvé dans les camionnettes et une des maisons de Marc Dutroux.

Le mode opératoire ressemble à celui de Marc Dutroux

Le tueur en série belge a été condamné pour le viol et le meurtre de deux adolescentes, An et Eefje, en 1996. La même année, il est condamné pour la disparition de deux autres jeunes filles prénommées Julie et Mélissa. Les policiers néerlandais se demandent donc si cet ADN inconnu ne pourrait pas être celui de Tanja.

D’après les premières conclusions menées par le pôle cold case de la police du Limbourg, la disparition de la jeune étudiante pourrait correspondre au mode opératoire utilisé par Marc Dutroux. La jeune fille a été vue pour la dernière fois à vélo et le tueur en série avait pour habitude d'enlever des jeunes cyclistes en les embarquant dans sa camionnette.