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Crimes internationaux

Une étudiante séquestrée et violée pendant 3 jours sur le campus de son université, son petit ami arrêté

L'université Sainte-Catherine, dans le Minnesota, où se sont déroulés les faits.

L'université Sainte-Catherine, dans le Minnesota, où se sont déroulés les faits. - McGhiever / Wikimedia

La jeune femme est parvenue à s'échapper de sa chambre, où elle était séquestrée, au bout de trois jours. Le suspect a été arrêté dimanche dans cette université du Minnesota, aux États-Unis.

Elle a vécu un calvaire avant de parvenir à s'enfuir. Une enquête a été ouverte dans le Minnesota, aux États-Unis, après qu'une étudiante a déclaré avoir été séquestrée, battue et violée pendant trois jours dans la chambre qu'elle occupait au sein de son université. Son petit ami a été arrêté dimanche, relatent plusieurs médias américains dont CBS News.

Agé de 19 ans, serait arrivé sur le campus de l'université Sainte-Catherine, fréquentée uniquement par des femmes, dans la ville de Saint-Paul, dans le but de rendre visite à sa petite amie.

Après avoir consulté des photos et des posts de la jeune femme sur les réseaux sociaux, rapporte KSTP-TV, filiale d'ABC, qui a pu se procurer la plainte, il a fait subir à sa compagne un déferlement de violences: la victime l'accuse de l'avoir violée, séquestrée, étranglée et menacée de mort à plusieurs reprises pendant trois jours. Il lui aurait également maintenu la tête sous l'eau dans la baignoire.

Arrêté dans le dortoir de l'université

Toujours selon le récit que livre KSTP-TV, dans un état de sidération, la jeune fille s'est sentie "terrifiée au point de rester allongée à côté de lui sans bouger, de peur de ce qu'il pourrait lui faire".

Elle est parvenue à convaincre son petit ami d'aller lui chercher à manger au réfectoire de l'établissement, dimanche matin. Une diversion qui lui a permis de prendre la fuite, de prévenir le poste de sécurité de l'université et d'alerter les forces de l'ordre.

La police a pu procéder à l'arrestation du suspect dans la foulée, alors qu'il se trouvait encore dans le dortoir de l'université. Il est à présent poursuivi pour "comportement sexuel criminel", "menaces de violences" et "agressions domestiques par strangulation". De son côté, contactée par CBS News, l'université Sainte-Catherine a refusé de commenter l'affaire pour ne pas en "affecter la confidentialité" et ne pas "traumatiser à nouveau l'étudiante".

Elisa Fernandez