Une femme accusée d'avoir décapité son amant agresse son propre avocat au cours de son procès

Tribunal du Wisconsin (image d'illustration) - Jonathunder/ Wikimédia
Son procès a pris une drôle de tournure. Une jeune femme de 25 ans a comparu, ce mardi à Green Bay, dans le Wisconsin (Etats-Unis), pour avoir tué et décapité son amant. Sa défense était assurée par Me Quinn Jolly, qui a accepté de plaider dans cette affaire très médiatisée. Si le magistrat s'attendait à défendre un dossier compliqué, il ne pensait pas que le plus difficile serait de gérer sa cliente.
Celle qui a fait la une des journaux dans le monde entier, en raison de la cruauté des faits qui lui sont reprochés, a agressé son avocat au moment où il suggérait un report du procès, selon Fox 6. Pour justifier cette demande, il a expliqué qu'il fallait que sa cliente voit un expert psychiatrique afin qu'il évalue si son état mental permettait qu'elle soit jugée.
Une première expertise psychiatrique avait déjà eu lieu et sa conclusion confirmait que sa cliente était apte à être jugée. Mais Me Jolly voulait un deuxième avis en raison du trouble bipolaire dont souffre la jeune femme depuis l'âge de ses sept ans.
Le juge avait accepté de le repousser au 15 mai prochain, au lieu du 6 mars. Une décision que l'accusée n'a semble-t-il pas appréciée puisqu'elle s'est jetée sur son avocat avant d'être rapidement maîtrisée par trois agents de force de l'ordre.
Elle a avoué avoir "aimé ça"
L'affaire pour laquelle l'accusée a comparu ce mardi a fait le tour du monde. Le 23 février 2022, des enquêteurs retrouvent la tête coupée de Shad Thyrion, l'amant de la jeune femme, dans un seau au sous-sol de sa maison. C'est la mère de la victime qui a découvert l'horreur. Les soupçons se sont alors rapidement dirigés vers la jeune femme en raison de ses problèmes psychologiques.
Selon la plainte relayée par le média américain Law & Crime, l'accusée a rapidement avoué les faits en précisant être devenue "folle" pendant leurs ébats sexuels alimentés par de la méthamphétamine. Elle a alors "commencé à étouffer" la victime en tirant sur la chaîne qu'il portait autour du cou, selon les documents judiciaires. Après avoir constaté que l'homme crachait du sang, elle a continué et a attendu qu'il meurt en fixant son visage.
Interrogée sur les émotions qu'elle a ressenti pendant qu'elle tuait son amant, la jeune femme a avoué avoir "aimé ça". A tel point qu'elle a décidé de continuer dans la spirale de l'horreur en le décapitant et le démembrant.
Au moment de la découverte des parties du corps de la victime, la jeune femme s'est même ouvertement moquée des enquêteurs en déclarant qu'ils allaient "s'amuser à essayer de trouver tous les organes". De son côté, l'avocat a indiqué auprès de Law & Crime qu'il avait l'intention de se retirer de l'affaire.