Disparition de Cécile Vallin: le dossier transféré au pôle "cold cases", un "espoir" pour son père
La nouvelle donne à son père "l'espoir de connaître enfin la vérité". Le 23 novembre dernier, la procureure d’Albertville, Anne Gaches, a annoncé que le dossier concernant l’affaire de la disparition de Cécile Vallin a été transféré au pôle dédié au traitement des crimes non élucidés de Nanterre.
La saisine de ce pôle, composé de trois magistrats spécialisés dans les cold cases, était attendu par le père de la jeune fille disparue, Jonathan Olivier, qui n’a jamais perdu l’espoir de savoir ce qui était arrivé à Cécile. Il souhaite que des pistes inexplorées aboutissent à un élément nouveau. D’autant depuis le meurtre de Marie-Thérèse Bonfanti, tuée en 1986 dans la même région, a été récemment élucidé.
"Il reste plein de choses à faire", a estimé Jonathan Oliver, interrogé par France 3 Normandie. "Le pôle peut approfondir les possibles liens entre des tueurs en série et la disparition de Cécile."
"Et puis pour moi, il n'y a plus cette épée de Damoclès, cette crainte que le dossier soit fermé, faute de nouveaux éléments. Le pôle va chercher, encore et encore."
Disparue en 1997 en Savoie
Depuis 25 ans, l’homme remue ciel et terre pour retrouver la trace de sa fille, Cécile Vallin. La jeune femme a disparu le 8 juin 1997, à Saint-Jean-de-Maurienne, en Savoie, juste avant de passer ses épreuves du baccalauréat. La dernière fois qu’elle a été aperçue vivante, elle marchait le long d’une route, vers 17 heures. Et après, plus rien.
La piste de la fugue a d'abord été étudiée, avant que l'enquête ne soit requalifiée en "disparition inquiétante de mineure avec présomption d’enlèvement". Cécile Vallin était partie sans aucune affaire personnelle et ne disposait que de sa carte bancaire, qui n'a jamais été utilisée.