Cette nouvelle technique inédite utilisée pour analyser les sols à la recherche d'Estelle Mouzin

Sondage de la zone par des experts - AFP
Une nouvelle technique pourrait permettre de résoudre des affaires non élucidées, notamment celle d’Estelle Mouzin. Ce lundi, des fouilles ont été entreprises sur la parcelle de forêt d’Issancourt-et-Rumel, désignée par Monique Olivier comme étant l’endroit où son ex-mari, Michel Fourniret, aurait enterré l’enfant. Pour se faire, les enquêteurs et la juge d’instruction Sabine Kheris, patronne du pôle “cold-cases”, ont décidé d'utiliser une technique inédite.
Pendant six semaines, des experts ont cartographié les sols de la zone de recherche pour qu’un géophysicien puisse ensuite les analyser. Depuis 2020, de nombreux arbres ont notamment été abattus sur les parcelles concernées pour permettre aux géomètres de travailler dans les meilleures conditions. La mairie d’Issancourt-en-Rumel a également indiqué avoir diffusé un arrêté pour bloquer la circulation et le stationnement des voitures dans le secteur sondé, du 10 au 12 octobre.
Une technique qui pourrait révolutionner les enquêtes criminelles
Près de 20 ans après la disparition d’Estelle Mouzin, la juge d’instruction sait qu’elle ne peut pas chercher un corps. Elle a donc pensé à cette technique pour tenter de retrouver des traces scientifiques prouvant qu’il y a eu une intervention humaine sur cette zone.
Cette technique est généralement utilisée avant le début de travaux d’infrastructures comme la création d’une nouvelle route. C’est donc la première fois que cette méthode est mise en place dans le cadre d’une enquête criminelle.
Si cette méthode fonctionne, elle pourrait révolutionner les enquêtes dans des affaires de disparitions. Elle pourrait notamment être utilisée dans l’affaire de Delphine Jubillar dont le corps n’a toujours pas été retrouvé.
Découvrez l'épisode de l'émission Non élucidé, consacré à l'affaire Estelle Mouzin, disponible sur la plateforme RMC BFM Play.