Le pôle de Nanterre reprend l’enquête autour de la disparition de Laetitia Czuba, neuf ans plus tard

Front de mer de Bordighera, en Italie, où a été vue Laetitia - Flavio Ferrari / Wikimédia
C’est un élan d’espoir pour la famille de Laetitia Czuba, une jeune femme originaire de Fréjus, dans le Var. Le 25 septembre 2012, à l’âge de 33 ans, elle n’a plus donné signe de vie. Depuis, une enquête pour “disparition inquiétante” est toujours ouverte. Celle-ci a d’ailleurs été confiée récemment au nouveau pôle “cold case” de Nanterre qui va reprendre le dossier du début.
Pour les parents de la jeune femme, c’est un soulagement. “Il va y avoir un regard neuf sur l’enquête, ça ouvre des perspectives”, a confié son père au quotidien local Var Matin.
Une disparition qui soulève de nombreuses interrogations
Le soir de sa disparition, Laetitia a fait son sac pour aller dormir chez sa grand-mère qui vit à Peymeinade, à 40 minutes de son domicile. Ne voyant pas sa petite-fille arriver, elle décide de l’appeler. En vain. Rapidement, ses proches pensent qu’elle a eu un accident de voiture. Mais la découverte de son véhicule va venir mettre à mal cette thèse.
A 22h30, une équipe de policiers roule le long de la côte italienne, 120 kilomètres plus loin, et tombe sur une Polo noire, feux allumés et mal garée devant le portail d’une résidence de vacances. Les agents interrogent alors le propriétaire de la résidence, mais cela ne donne rien.
Il faudra l’analyse de la vidéosurveillance pour avoir une piste. Dessus, on peut voir la jeune femme escalader le portillon de la résidence et courir vers la plage. Après ça, plus rien. La famille fonde désormais tous ses espoirs sur les enquêteurs du pôle spécialisé en "cold cases".