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"Difficile à digérer": alors que l'instruction est terminée, l'oncle de Delphine Jubillar prend la parole

Des gendarmes bloquent une route menant à une ferme abandonnée où se déroulent des fouilles pour retrouver le corps de Delphine Jubillar, à Cagnac-les-Mines le 18 janvier 2022.

Des gendarmes bloquent une route menant à une ferme abandonnée où se déroulent des fouilles pour retrouver le corps de Delphine Jubillar, à Cagnac-les-Mines le 18 janvier 2022. - FRED SCHEIBER / AFP

Les investigations concernant la disparition de Delphine Jubillar, à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, sont terminées. Un procès pourrait se tenir en 2024, sans corps ni aveux de la part du suspect.

Presque trois ans après la disparition de Delphine Jubillar à Cagnac-les-Mines, dans le Tarn, le dossier prend un nouveau tournant avec l'arrêt des investigations. Les juges d'instruction en charge de l'affaire considèrent en effet que tous les actes d'enquête ont été menés.

Mais si la fin de l'instruction signe certainement la tenue prochaine d'un procès pour Cédric Jubillar, mis en examen dans le dossier, il marque aussi l'échec des enquêteurs à retrouver le corps de la disparue et à obtenir des aveux. Une nouvelle "difficile à digérer" pour Didier Cotteaux, l'oncle de Delphine Jubillar, qui s'est exprimé ce mardi sur RTL.

"Il y a une haine infernale qui monte de ne pas savoir. C'est très difficile à digérer, on ne peut pas passer à autre chose", déplore-t-il auprès de nos confrères.

Un procès en 2024?

En l'absence d'aveux de la part de Cédric Jubillar, Didier Cotteaux craint de ne jamais obtenir toutes les réponses à ses questions une fois le procès terminé: "La fin de l'histoire, c'est qu'il va prendre 20 piges, et on ne saura toujours rien. Donc pour nous, ça n'avance pas."

Car si le comportement du suspect dans l'enquête a immédiatement attiré l'attention des enquêteurs, menant à sa mise en examen et à son placement en détention provisoire en juin 2021, les investigations n'ont pas permis d'établir clairement les circonstances dans lesquelles l'infirmière du Tarn s'est volatilisée, dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020.

Si aucune date n'a encore été annoncée, un procès pourrait se tenir fin 2024.

Elisa Fernandez