En Seine-et-Marne, un gendarme condamné après avoir fait des propositions sexuelles à une ado

Derrière le faux compte d'une adolescente de 14 ans se cachait en fait un collectif de lutte contre la pédocriminalité.

Depuis sa création il y a deux ans, l'association Truly fait régulièrement parler d'elle. Opérant depuis Nouméa et luttant contre la pédocriminalité, elle parvient souvent à piéger des prédateurs sexuels s'en prenant à des mineurs en se faisant passer pour des adolescents en ligne.

Récemment, c'est en Seine-et-Marne qu'un gendarme a été pris la main dans le sac en train de parler avec ce qu'il pensait être une adolescente de 14 ans sur les réseaux sociaux.

Lors de son procès devant le tribunal correctionnel de Melun lundi, il a finalement écopé de 12 mois de sursis probatoire durant 2 ans, d'une obligation de soins psychologiques et d'une interdiction d’exercer une activité en lien avec des mineurs, rapporte La République de Seine-et-Marne.

Suspendu et condamné

Il raconte s'être fait piéger par le compte d'une prétendue Manon, 14 ans, avec qui il commence à correspondre en ligne. Rien chez la jeune fille ne pousse le gendarme à formuler des propositions sexuelles, mais celui-ci finit par lui envoyer des photos à caractère pornographique et des messages très explicites.

Pour toute justification, il dit avoir eu des problèmes de couple à cette période, être endetté et évoque une "vraie connerie" de sa part, précisent nos confrères. Confondu par de nombreuses preuves, le gendarme, aujourd'hui retraité, avait été suspendu de ses fonctions dès la découverte de ses agissements, en août dernier.

Peu de temps avant, l'association Truly a également piégé un agent d'accueil d'un collège de Saint-Fargeau-Ponthierry, toujours en Seine-et-Marne. Lui aussi conversait avec le faux profil et envoyait des photos explicites.

Elisa Fernandez