"Fétichiste" des collants, un animateur jugé pour des agressions sexuelles sur 12 petites filles

Jugé mercredi à Nantes, cet ex-animateur d'un centre de loisirs à La Roche-sur-Yon a reconnu avoir caressé des collants mais nie toute intention sexuelle.

Il nie avoir agi avec une intention sexuelle, mais se justifie par un certain "fétichisme". Un ancien animateur d'un centre de loisirs était jugé mercredi à Nantes, soupçonné d'avoir agressé sexuellement des fillettes âgées de 3 à 6 ans.

Devant le tribunal correctionnel, il a admis avoir une obsession pour les collants et donc en avoir caressé, mais il réfute les agressions sexuelles qui lui sont reprochées, rapportent notamment France Bleu et Le Figaro. Les faits se seraient déroulés entre 2014 et 2017, dans un centre de loisirs situé à La Roche-sur-Yon en Vendée.

"C'est du fétichisme"

Au total, ce sont 12 petites filles passées par cet établissement qui ont rapporté partager un "secret" avec l'animateur, qui leur aurait notamment fait subir caresses, bisous sur la bouche et attouchements des parties intimes.

"Adolescent, je touchais les collants de ma sœur, c’est du fétichisme si vous voulez", a déclaré le prévenu devant le tribunal correctionnel de Nantes, cité par nos confrères.

Remettant en question le discours des enfants, il explique après avoir caressé à plusieurs reprises leurs collants lorsqu'il leur lisait des histoires, sans pour autant que cela ne provoque chez lui une "excitation". Cependant, ses déclarations apparaissent contradictoires: il avoue avoir des tendances pédophiles et se masturber devant des photos d'enfants portant des collants.

Placé sous contrôle judiciaire après un passage en détention provisoire, l'ex-animateur a retrouvé du travail. Le tribunal devrait rendre son jugement le 29 juin prochain.

Elisa Fernandez