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La tuerie de Chevaline: Zainab, la seule témoin, donne des détails sur le tueur

L'entrée du village de Chevaline. La tuerie a eu lieu non loin de là.

L'entrée du village de Chevaline. La tuerie a eu lieu non loin de là. - -

Le 5 septembre 2012, une famille anglaise et un cycliste français ont été tués par balles sur un parking de Chevaline, en Haute-Savoie. Dix ans après les faits, l'une de victime donne des détails sur le tueur.

Bientôt dix années se sont écoulées depuis la tuerie de Chevaline. Le 5 septembre 2012, une famille anglaise d’origine irakienne et un cycliste français sont retrouvés morts sur le parking de la Chevaline, en Haute-Savoie. D’après les premières constatations, quatre personnes ont été tuées par balles. Seules les deux petites filles de la famille anglaise ont survécu.

La plus petite, Zeena, âgée de quatre ans au moment des faits, s’en est sortie saine et sauve, car elle s’était cachée sous la jupe du cadavre de sa mère. Zainab, la grande sœur âgée de sept ans, a été plongée dans un coma artificiel après avoir reçu une balle dans l’épaule et un violent coup de crosse sur la tête. Aux premiers jours de l’enquête, les gendarmes ont hâte d’entendre Zainab car elle est la seule à avoir vu le tueur. Pourtant, à son réveil, la petite fille dira seulement avoir vu un “méchant” sur les lieux, selon les informations dévoilées par Le Parisien.

Un homme à la peau blanche et habillé de cuir

Les années passent et aucune piste n’est probante. Jusqu’au mois de juin 2021, où Zainab, aujourd’hui âgée de 17 ans, a demandé à être une nouvelle fois entendue par les enquêteurs, d’après les informations du Parisien.

Selon les informations diffusées par Society, ce jeudi 4 août, dans une longue enquête consacrée à cette affaire, la jeune fille a expliqué aux enquêteurs qu’un homme l’avait “saisie par-derrière”, et qu’elle pensait que c’était son père, avant de s’apercevoir qu’il s’agissait d’un homme à la peau “blanche”, portant un “pantalon et un blouson en cuir”.

Selon le magazine, aucun autre élément n’a filtré de cet entretien. Mais le colonel Devigny qui a travaillé sur le dossier en est sûr:

“Les dizaines de milliers d’heures de travail effectuées depuis 2012 vont finir par porter leurs fruits. Un jour, on aura le détail qui nous manque, et on retrouvera le coupable”, a-t-il déclaré à Society.

Aujourd’hui, les deux jeunes filles de quatorze et 17 ans vivent sous une fausse identité avec leur tante Fadwa, la soeur de leur mère décédée dans la tuerie. D’après Véronique Denizot, la procureure de la République d’Annecy, les deux filles se portent “aussi bien que possible au vu du traumatisme majeur qu’elles ont subi”.

Pour poursuivre votre lecture sur la tuerie de Chevaline, retrouvez un épisode de l'émission Non-élucidé, l'enquête continue, disponible sur la plateforme RMC BFM Play.

Alix Mancel