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Affaires françaises

Mort d'un agent immobilier et de son client: la piste d'un assassinat suivi d'un suicide se précise

Entrée d'un commissariat de police. (Photo d'illustration)

Entrée d'un commissariat de police. (Photo d'illustration) - Jacques Demarthon

Les enquêteurs soupçonnent le vendeur d'avoir tué l'agent immobilier avant de se suicider, le 27 février, près de Perpignan. Les résultats des autopsies ont été révélés mercredi.

On en sait un peu plus sur les morts mystérieuses d'un agent immobilier et d'un propriétaire la semaine dernière dans la région de Perpignan. Alors que le corps du premier avait été retrouvé sans vie dans une caravane au Soler et que le deuxième semblait s'être donné la mort à Canohès, les résultats des autopsies ont été révélés mercredi, annonce le parquet dans un communiqué cité par France Bleu.

D'après les expertises, le vendeur est mort "par arme à feu dans des conditions compatibles avec un suicide". De son côté, l'agent immobilier qui avait rendez-vous avec le vendeur le 27 février présentait des "blessures par arme à feu à la tête", détaille le communiqué, qui ajoute qu'aucune autre trace de violence n'avait été observée.

Le mobile et le déroulé des faits inconnus

Deux enquêtes ont été ouvertes fin février pour "recherche des causes de la mort" et "assassinat" après la découverte, dans une maison de Canohès, du corps d'un homme, Nicolas O. Celui-ci devait vendre sa maison et avait dans cet objectif rendez-vous avec Jérôme L., agent immobilier, le 27 février.

Ce dernier a été retrouvé mort à l'intérieur d'une caravane située sur un terrain appartenant également au vendeur, d'où la piste d'un assassinat suivi d'un suicide.

Plusieurs inconnues demeurent pour l'instant: selon le procureur de Perpignan, on ne sait pas encore si la même arme a été utilisée pour le meurtre de Jérôme L. et pour le suicide de Nicolas O. Par ailleurs, on ne sait pas quel aurait pu être le mobile du propriétaire, et comment les faits se sont déroulés. Cependant, des proches du suspect ont déclaré auprès des enquêteurs qu'il était régulièrement soumis à des crises de paranoïa.

Elisa Fernandez