Un éleveur retrouve une de ses brebis coupée en deux, l'hypothèse d'un acte de cruauté privilégié

Des brebis - Image d'illustration - Pascal Pavani - AFP
Stupeur dans un élevage près d'Orléans. Dominique Moreau, propriétaire d'une ferme à Olivet dans le Loiret, a découvert vendredi dernier l'une de ses brebis coupée en deux. Comme il l'explique auprès de France 3, il ne s'est pas immédiatement aperçu du sort réservé à l'animal.
"Lorsque je me suis approché, j'ai d'abord remarqué qu'il lui manquait les deux pattes avant, puis la tête. J'étais estomaqué", témoigne-t-il auprès de nos confrères.
Après avoir travaillé dans le secteur de l'hôtellerie-restauration, Dominique Moreau s'est lancé dans l'élevage d'animaux miniatures, à l'image de la brebis sacrifiée, destinés à l'écopâturage auprès de particuliers.
Une intervention humaine?
Le lendemain de sa découverte, l'éleveur a publié sur Facebook une photo de la brebis coupée en deux, dénonçant un "acte de cruauté humaine". Selon France 3, c'est effectivement l'hypothèse privilégiée par les gendarmes, la découpe étant "trop nette et franche", comme le résume Dominique Moreau.
"Sur le coup, on a pensé à un renard. (...) Mais lorsque la police de l'environnement est venue sur place pour voir, ils m'ont immédiatement dit que c'était certainement l'œuvre d'un humain", a détaillé l'éleveur.
D'après ses déclarations, il aurait été établi que la brebis a sûrement été tuée ailleurs puis ramenée à l'élevage, puisqu'aucune trace de sang n'a été trouvée dans la ferme. "Quelle honte de s'attaquer à un animal domestique de moins de 10kg sans aucune défense et, j'imagine, de le découper vivant", s'est-il indigné sur le même réseau social.