États-Unis: un homme accusé d'avoir acheté des restes humains pour les revendre sur Facebook

Une voiture de police américaine (image d'illustration) - Steve Pope, GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP/Archives
Jeremy Pauley, un homme de 40 ans originaire d'Enola, en Pennsylvanie, vient d’être arrêté ce jeudi. Il est accusé d’avoir acheté des parties de corps humains à une femme de l’Etat de l’Arkansas. Le 14 juin dernier, la police d’East Pennsboro a été prévenue d’une activité suspecte dans sa maison. Une enquête a ensuite été ouverte pour tenter de faire toute la lumière sur cette situation, selon un communiqué diffusé par la police du canton d’East Pennsboro.

Il collectionne les organes humains
L'enquête a permis de confirmer que le quadragénaire n'en était pas à son coup d'essai pour se procurer sa marchandise macabre. D'après le communiqué de la police du canton d'East Pennsboro, ces restes humains étaient voués à être vendus sur Facebook. Sur sa page personnelle, l'homme montre d'ailleurs librement des photos de seaux d'os et autres morceaux de corps, tels que des crânes, des mains, des cerveaux, des poumons ou encore de la peau humaine...
Jeremy Pauley dispose également d'un site internet, The Grand Wunderkammer, où il propose de venir découvrir son étrange collection. Il se présente comme étant le directeur exécutif et conservateur en chef du musée The Memento Mori Museum.
A l'issue de cette enquête, le suspect est poursuivi pour atteinte à l'intégrité d'un cadavre, de recel de biens volés et de trafic de produits illégaux. Il a été libéré sous caution non garantie de 50.000 dollars en attendant son procès, selon les informations du département de police du canton d’East Pennsboro.
Une employée de morgue soupçonnée du vol
Une porte-parole de la section des sciences médicales de l'Université de l'Arkansas, à Little Rock, a déclaré que ces parties de corps humains avaient été volées au service mortuaire central de l'Arkansas par une employée de la morgue, selon les informations relayées par le média américain CBS News. C'est cette femme qui est suspectée d'avoir revendu les morceaux humains à Jeremy Pauley.
Si l'enquête se poursuit, aucune charge n'est pour l'heure retenue contre cette employée.